Certains matins, la vie vous laisse sacrément seul. Seul devant vos choix, avec vos doutes, face à l'avenir et, parfois pire, confrontés à votre histoire. Qu'avais-je décidé cette nuit-là ? Difficile de le dire..., mais je savais que j'avais une semaine pour évacuer douze années de mon passé, une semaine à vivre sans modération, une semaine pour préparer mon futur avec Emma. L'heure était venue de faire une valise, pleine de mes trois meilleurs amis, de Doliprane et de la bande originale du plus capital des road trips de ma vie.
La sixième corde est un roman écrit à quatre mains. Benjamin et Caroline Karo ont unis leurs mains pour écrire un road trip au masculin.
Arnaud et Emma sont en couple et vivent leur amour dans la capitale anglaise.
Une nuit où l'avenir du couple va est au cœur des discussions va projeter Arnaud et ses trois meilleurs amis sur les routes de France pour partir à la recherche des anciennes compagnes d'Arnaud.
Les hommes qui composent ce quatuor si ils sont tous différents et bien dépeints sont trop caricaturales à mon goût. En apprenant à les connaître sous la plume familière de Benjamin et Caroline, j'ai immédiatement pensé qu'ils étaient inspirés par une série TV. Un mélange de How i met your mother et The big bang Theory pour tout vous dire.
L'histoire si elle tient la route n'a pas su me convaincre. Pendant toute la durée de ma lecture, je me suis sentie détachée, simple spectatrice face aux " frasques " de cette bande copains et à leur humour un peu pesant. L'expression de l'amitié masculine n'a pas su captiver mon âme de romantique.
L'écriture des auteurs oscille entre les dialogues au langage familier et les pensées plus tourmentées d'Arnaud. Cette inégalité a contribué à rendre ma lecture mitigée.
La sixième corde a su ravir de nombreux lecteurs et continuera très certainement à le faire. Malheureusement, l'absence de sentiments pendant ma lecture et cette sensation de n'avoir été que spectatrice de cette histoire d'amour et d'amitié n'ont pas rendu ma lecture fameuse.
" J'aimais beaucoup d'ordinaire cette idée très simple de laisser le passé au passé et de considérer que chaque journée qui se levait quelque part sur un point du globe où je me trouvais constituait le point de départ d'une nouvelle vie, avec un casier affectif vierge et avec le droit d'oublier les centaines de fois où j'avais pu être minable, grotesque ou tout simplement perdu."
