- Maison d'édition: Editions Fleuve Noir
- Nombre de pages: 535 pages
- 4ème de couverture: Un cadavre brûlé par des armes chimiques est retrouvé sur un chantier polonais. Les résultats de l'autopsie sont stupéfiants : certains membres prélevés sur place n'appartiennent pas au corps de la victime. Absorbé par cette étrange affaire, le procureur Teodore Szacki néglige une plainte pour violences conjugales. Il en prend conscience trop tard : la plaignante a été grièvement blessée. Son mari est découvert quelques jours après, vivant, mais la langue et les cordes vocales sectionnées... Mis en cause par sa hiérarchie, le magistrat voit sa carrière menacée, lorsque sa propre fille est enlevée à son tour. Il sent alors monter en lui la rage.
Ce livre a attiré ma curiosité par son titre et surtout par sa 4 ème de couverture. Avec le recul, cette dernière en dit beaucoup trop sur l'intrigue mais elle est efficace puisqu'à mon sens, elle est capable de donner envie de lire ce roman pour les amateurs de thriller.
Le début de cette lecture a été très chaotique. Le lecteur entre d'office dans le quotidien des personnages. J'ai eu l'impression d'avoir pris un train en cours de marche et j'ai vite compris pourquoi quand j'ai vu que La Rage était le 3 ème tome où apparait Teodor Szacki, procureur et héros.
Honnêtement, j'ai eu du mal à suivre mais pas seulement du fait que c'est une suite mais aussi car cette histoire se déroule en Pologne. Je suis loin d'être habituée aux noms et prénoms polonais, tout comme les villes de ce pays, pour se créer des repères, cela peut ajouter de nombreuses difficultés.
Je ne suis pas arrivée à suivre le fil jusqu'à plus de la moitié de ce roman. En m'accrochant par contre et en attendant avec impatience, les événements annoncés dans le synopsis, j'ai fini par apprécier un peu plus cette lecture.
L'intrigue est très bien orchestrée. La psychologie dans ce roman est très bien utilisée et intéressante. Les sujets le sont tout autant, j'ai aimé que ce thriller s'attaque à la violence faite aux femmes et aux conséquences dans la cellule familiale. La rage du héros et son aboutissement final ne nous laissent pas impassibles. Ce livre amène aussi de nombreuses interrogations sur la violence, la famille, la justice...
La plume de l'auteur est tout aussi déroutante, froide, sobre à l'image d'un hiver polonais. Elle peut rebuter comme surprendre, il faut s'y habituer.
Pour une lecture loin d'être bien partie, elle finit bien car elle a su déclencher des émotions, des interrogations. Je suis curieuse maintenant de savoir si une suite pourrait être envisagée. Je l'aimerais afin de voir de quoi ce procureur serait capable après cette fin surprenante.
Europe : Pologne