Kami (T1) – Omégama

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Kami, tome 1, »

Scénario de Juliette Fournier, dessin de Jean-Gaël Deschard,

Public conseillé : tout public,

Style : Aventure asiatique,
Paru chez Jungle, le 31 aout 2016, 12 euros,
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L’Histoire

Nura est une jeune prêtresse, gardienne du temple des divinités. Elle se languie au bord d’une fontaine, avec le dieu Belsem. Les offrandes se font rares, les humains ont-ils perdu la foi ?
Enfin, une missive arrive. Le grand Chambellan du duché voisin, Luchénia, a besoin d’eux car le Duc est malade. Même si l’offrande n’est pas de grande importance, Belsem et Nura non pas le choix. Ils doivent répondre à cette demande car Belsem se meurt.
A Luchénia, la tension est forte. Il sont d’abord arrêtés par une divinité, Gandjah, qui ne veut les laisser passer. Le grand Chambellan leur annonce qu’ils ne pourront voir le Duc que le soir même, car il ne veut voir personne. Nura ressent comme un malaise dans ce royaume.
Quand le Duc fini par arriver, ils se retrouvent face à un enfant, capricieux, colérique, qui n’a pas l’air dans son assiette…
Belsem s’aperçoit que le jeune Duc est possédé par une divinité « Omégama ». Pour le sauver il n’y a qu’une solution : s’introduire en lui et se battre contre le mal qui le ronge. Malheureusement,
les sujets du Duc l’interprêtent comme une attaque.
Nura, prisonnière, va vite se douter que tout cela n’est qu’une horrible machination !

Ce que j’en pense

Je retrouve pour la troisième fois le duo formé par Juliette Fournier aux dessins et Jean-Gaël Deschard au scénario. Comme à chaque fois, leurs héroïnes (et oui, ce sont toujours des filles vont mener de grandes quêtes !). Ils aiment nous embarquer dans des mondes et des paysages fantastiques survolés par des personnages divins.

J’ai retrouvé dans cette histoire des points communs avec des histoires mythologiques que je lisais, enfant. Ce récit aurait très bien pu se retrouver dans des romans de mythes et légendes grecques ou d’Asie dont j’étais friande.

Le dessin de Jean-Gaël Deschard est dans un style asiatique, mais assez loin du manga quand même. Je me suis laissée avoir par la couverture. J’ai cru que j’allais me plonger dans une histoire qui se passerait au Japon à l’époque Edo. Ben non ! je me suis plutôt retrouvée dans une histoire médiévale, dans des paysages Mongol ou j’aurais presque pu m’attendre à la venue de Gengis Khan.

C’est une belle découverte au milieu de toutes ces sorties de bandes dessinées jeunesse. Pour les filles (mais les garçons peuvent la lire aussi !) qui ont envie de lire une histoire dans laquelle l’héroïne est forte et sa quête digne de celle des plus grands héros ! Qu’on se le dise.