Le miroir de Cassandre

Par Julia

Salut à tous !

Aujourd’hui je vous présente enfin le roman de Werber que j’ai lu en lecture commune avec Dreaming of Books ! Autre chose : j’ai ouvert une FAQ et un concours pour les 1 an de la chaîne ! N’hésitez pas à aller voir et y participer ici !

On y va ?

Le Miroir de Cassandre de Bernard Werber est paru en 2009 aux Editions Albin Michel. Je l’avais dans ma PAL depuis un moment et j’ai eu l’occasion de le sortir. C’est la première fois que je lisais un Werber et malgré un pavé de plus de 600 pages, j’ai beaucoup aimé ma lecture.

C’est l’histoire de Cassandre, jeune fille de 17 ans qui vit à l’Ecole des Hirondelles. Son directeur Papadakis a des gestes et propos déplacés avec elle et elle décide de s’enfuir. Elle va découvrir un grand dépotoir sur Paris où elle va rencontrer quatre clochards : Orlando, Esmeralda, Fetnat et Kim. Elle va vivre avec eux pendant un temps. Leur lieu s’appelle Rédemption et ils vivent forcément en marge de la société. Avant de partir de l’Ecole, Cassandre a reçu une montre qui lui indique ses chances de mourir dans les cinq prochaines secondes.

Elle va décider de retourner à l’Ecole pour en apprendre plus sur elle car avant l’âge de 13 ans, elle ne se souvient de rien. En effet, un attentat en Egypte lui a fait perdre la mémoire mais aussi ses parents. Elle va trouver leur adresse et découvrir qu’ils étaient scientifique et psychologue. Ils ont mené des expériences sur leurs propres enfants pour pousser certaines de leurs facultés. Cassandre va découvrir qu’elle est une expérience mais aussi qu’elle a un grand frère, Daniel, génie de mathématiques. C’est lui qui lui a envoyé cette montre via sa société Probabilis, tourné vers les statistiques et l’avenir. Cassandre a la particularité d’avoir des visions et elle peut prédire l’avenir. Elle va avertir et déjouer deux attentats avec les Redemptionnais.

Le roman parle de la prévision de l’avenir avec Cassandre car celle-ci tente d’avertir les autres mais ces derniers rejettent la vérité. Ils ne veulent pas connaître leur futur et ne la croient pas. L’exclusion est aussi un sujet sensible représenté par les clochards qui, après des échecs dans la société, se retrouvent à Rédemption mais sont très contents dans leur sort dans un sens. Cassandre se sent rejetée à cause de son don et veut rester avec eux. Seulement, ils la voient comme une bourge et ne veulent pas d’elle. Ils ont du mal à l’accepter car ses visions leur font peur.

L’autisme qui est abordé dans le roman, m’a fasciné. C’est un sujet complexe et terrible où l’on voit un directeur, Papadakis, ouvrir une école pour utiliser ces enfants comme expérience. Cela a été le cas de Cassandre et Daniel par leurs propres parents. Comme si mener des expériences pouvaient tout excuser. Seulement, les enfants n’en ressortent pas indemne.

La liberté est aussi un sujet important. Comme Cassandre est spéciale, tout le monde veut l’enfermer quelque part alors qu’elle demande simplement à se retrouver, se connaître et vivre sa propre liberté. L’avenir de l’humanité est abordé par plusieurs questionnements. Werber montre des problèmes politiques, écologiques et de société qui m’ont beaucoup parlé et qui ne sont pas et ne seront sans doute jamais résolu. On peut à notre échelle tenter d’améliorer les choses mais si les grands  » patrons  » qui gouvernent le monde n’en font pas autant, on court à notre perte et cela est très bien expliqué dans le roman.

Une très bonne lecture avec une très belle écriture malgré quelques longueurs. Si la science-fiction légère vous plaît avec des sujets réels et actuels de société, ce roman est fait pour vous ! C’était mon premier Werber et je suis sûr d’en lire d’autres.