Salut à tous !
Aujourd’hui je vous présente un livre trouvé dans la boîte à lire. Une histoire complètement différente de ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant !
On y va ?
J’avais envie et j’ai toujours envie de lire plus de romans sur l’Orient, sur ces victimes dans leur propre pays à cause des Occidents qui viennent y faire la guerre pour tout autre chose que leur sécurité. J’ai grandi avec les attentats aux US qu’il y a eu il y a 15 ans et ceux qui ont suivi en Europe mais j’ai toujours su que les guerres qui se faisaient par la suite en Orient étaient sales. Je ne cautionne ni les attentats ni les guerres et je voulais en apprendre plus.
Kafr Faram est un petit village où rien ne se passe et où le temps s’est arrêté. On vit à l’ancienne mais aussi dans la pure tradition du respect, des coutumes et de la famille. Même si le roman m’a plus dans l’ensemble pour son histoire dure et éloquente, j’ai grincé des dents face à l’auteur qui parlait peu des femmes qui devaient se marier jeune, avec le cousin, faire des gosses, se taire et tenir la maison. Ils vivent comme ça, sûrement pas tous, mais je trouve cela difficile pour elles. Elles n’ont connu rien d’autres. Le roman est dur, violent, très bien écrit et se passe à la fois à Bagdad et Beyrouth. Des villes qui ont l’air magnifiques mais où chaque pas foulé peut entraîner la mort.
C’est un roman d’actualité qui a une dizaine d’années. Il parle du passage au fanatisme religieux, à ces êtres bafoués qui sont prêts à commettre l’impensable car ils ne sont plus rien. Ils veulent marquer le coup en tuant ou se faisant tuer pour laver cette affront qui leur a été fait. C’est le cas du personnage principal. On comprend parfaitement son dégoût et son envie de vengeance mais aujourd’hui, ils se vengent pourquoi ? Pour qui ? Sur quoi ? Sur qui ? Et c’est là où le roman est génial et prend tout son sens car il y a les deux dialogues : celui de la haine mais celui de la raison. C’était mon premier roman de ce genre et je n’ai pas été déçue.