« The love boat »…
Chéri (assis sur le canapé, devant son PC portable): Klo ! Qu’est-ce que tu penses de vacances en croisière ? Cela pourrait-être pas mal ?
Moi (m’asseyant à ses côtés): Hum… Ben, je ne sais pas trop. Imagine que l’on percute un iceberg ?
Chéri (me regardant d’un air ahuri): Un iceberg ? Penses-tu vraiment qu’il y’a des croisières en Antarctique ?
Moi (continuant ma réflexion à haute voix): Oui, c’est sûr… Mais imagine qu’il y’a une attaque de zombies sur le bateau, on s’échappe comment ? Ou si l’on se fait attaquer par un Krakren ? Ou bien, que l’on se retrouve en plein triangle des Bermudes ? Ou…
Chéri (avec un petit sourire): Ouais, ouais, ouais… On pourrait même tomber sur l’Atlantide si l’on suit ta logique.
Moi (acquiesçant en le souriant): Oui, tout à fait ! Donc le meilleur choix de vacances, c’est le Québec. D’accord, mon Chum ?
AUTEUR: Ève Souliac
TITRE: « LE MILLIARDAIRE ETAIT PRESQUE PARFAIT »
ÉDITEUR, ANNÉE: Editions Addictives, 2016
NOMBRE DE PAGES: 236 pages.
Comme vous avez dû le comprendre, les vacances en croisière ne sont pas vraiment ma tasse de thé. J’ai surtout peur de passer mon temps dans ma cabine à avoir le mal de mer. Et puis après avoir vu Titanic… Enfin, bref ! Il faut tout de même avouer que ce genre de voyage est propice à de nombreuses aventures et celle que j’ai eu le loisir de découvrir, grâce à l’édition Addictives, est une petite romance. Voici « Le milliardaire était presque parfait » d’Eve Souliac.
Résumé:
» Un yacht de luxe, des invités glamour, un emploi de serveuse bien rémunéré… Madison Seyner a décroché le jackpot ! Artiste et photographe fauchée, elle a quelques dettes à éponger et ce contrat tombe pile au bon moment. Mais entre une chef psychorigide, une top model névrosée, un client pot de colle, un ado dragueur et une gamine capricieuse, rien n’est simple ! Et ce n’est pas Angel Doran, propriétaire du yacht, qui lui facilite la tâche avec ses sourires moqueurs, son humour provocant et sa beauté si particulière.
Qu’à cela ne tienne, Madison aime les défis et M. Beau Gosse n’a qu’à bien se tenir ! »
Madison Seyner est une jeune artiste qui rêve de rentrer dans une grande école d’artistes à New York. Mais voilà, il lui faut finir son book et avoir assez d’argent pour financer ses études. C’est alors que la solution se présente à elle et son amie Brooke, par une offre d’emploi: Serveuse sur un yatch de luxe.
Et c’est au cours de ce voyage que Madison va faire la connaissance d’Angel Doran et qu’une jolie histoire d’amour va naître
J’aime beaucoup les romances. J’ai dû commencer à en lire depuis… Pff… Je n’ose dire le nombre d’années. J’ai eu le temps de croiser de nombreux types de personnages, intrigues et lieux souvent réutilisés par d’autres auteurs. Ils deviennent à force les clichés des romances. Et, malheureusement, dans ce roman, j’ai pu en croiser plusieurs. A commencer par son héroïne qui est la jeune femme manquant de confiance en elle et ne comprend pas qu’un homme d’un statut social plus haut qu’elle, puisse s’intéresser à sa personne. Et, j’oubliais, elle a eu une enfance assez triste. Quant à Angel, c’est le prince charmant idéal, je veux dire littéralement. Il s’avère vraiment être l’homme que l’on rêverait peut-être avoir (à l’écoute, suivant vos conseils avisés, prêt à vous soutenir, avoir la sensation d’avoir un chéri et son meilleur pote incarné en un seul homme… Bref, idéal). C’est aussi de même avec les autres personnages (la garce de service qui n’est là que pour cela, le couple gays, une petite fille qui crée des situations cocasses etc…)
L’intrigue est assez basique, les événements sont vraiment prévisibles et arrivent, il faut le dire, assez vite. Ne cherchez pas de renversements de situation, il y’en a pas car les soucis rencontrés par Madison se désamorcent très vite. On ne sent vraiment pas d’inquiétude pour l’histoire de ce couple dont l’avenir semble leur sourire. Bref, je classerai cette histoire d’amour du style « Disney »: Tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes.
Pourtant, je pense que ce roman peut plaire à des lectrices de romance. Certes, j’ai pointé du doigt ces défauts, mais ils peuvent s’avérer, pour certains, des qualités. C’est une romance légère, sans aucune prise de tête où chaque problème a toujours une solution, une histoire d’amour sans heurt et sans peine, un homme presque charmant et une héroïne qui voit ses rêves se réaliser. Ce que je veux dire, il peut être sympathique à lire, après une sale journée ou une peine de cœur. Ou bien, c’est comme tomber sur un téléfilm de l’après-midi, l’une de ces histoires d’amour style guimauve ou « cucul la praline » (cette expression m’éclate). Même si on sait que c’est improbable et que cela fait conte de fées, on le regarde quand même avec un petit plaisir coupable. Et parfois, on a un léger sourire à la fin.
Conclusion:
« Le milliardaire était presque parfait » est un roman qui a plus de chances de plaire qu’aux amatrices de romance. C’est une histoire, légère et sans prise de tête, avec toutes les caractéristiques d’un conte de fées de moderne.
Pour ma part, j’ai eu du mal à vraiment rentrer dans l’histoire à cause de ses nombreux clichés. Son récit n’est pas marquant car elle se fond trop dans la masse. Mais, d’une certaine manière, elle a su un peu me distraire le temps de sa lecture.
Alors si vous aimez les histoires d’amour « sucrées », avec une touche « à la Disney », il y’a de forte chance que ce livre puisse vous plaire.
(Image de jigokunoneko )