Titre: Le journal intime d'un arbreAuteur: Didier Van CauwelaertÉditeur: France LoisirsParution: 2012Format: Semi-pocheNombre de pages: 246Prix: 16,50Résumé de l'éditeur:Il s appelait Tristan, il avait trois cents ans, il avait connu toute la gamme des passions humaines. Une tempête vient de l abattre, et c est une nouvelle vie qui commence pour lui.Planté sous Louis XV, ce poirier nous entraîne à la poursuite du terrible secret de ses origines. Des guerres de religion à la Révolution française, de l affaire Dreyfus à l Occupation, il revit les drames et les bonheurs dont il a été le témoin, le symbole ou la cause.Mais, s il est prisonnier de sa mémoire, il n en reste pas moins lié au présent, à travers ce qui reste de lui : des racines, des bûches, une statue de femme sculptée dans son bois, et les deux êtres qui ont commencé à s aimer grâce à lui...Ce livre est étonnant et je ne m'attendais pas qu'un poirier me raconte ce qu'il ressent. Un livre philosophique facile à comprendre la plus part du temps.L'histoire est assez intéressante et elle nous pousse à réfléchir sur notre condition et notre rapport avec les arbres et la nature. Au début, j'ai très ( trop ?) vite accroché à l'histoire que nous raconte ce " pauvre " poirier. Cet arbre est très attachant et il explique naïvement et simplement les sentiments qu'il perçoit tout en s'interrogeant. C'est la partie que j'ai le plus aimé.La seconde est un peu plus basé sur l'histoire de l'arbre, des gens qui l'entourent ... On remonte très loin en arrière et j'ai perdu en attrait. J'ai eu la désagréable sensation que l'auteur n'avait plus rien à dire et qu'il se dépêchait de finir le livre. En quelques pages, les événements s’enchaînent et deviennent beaucoup trop rapides et improbables. C'est vraiment dommage.Je ne sais pas si j'ai aimé ce livre, il me laisse un goût mi-figue mi-raison et ce n'est pas très agréable. Un livre qui aurait pu me faire changer la vision des choses sur la nature et les arbres, mais qui finalement ne m'a pas convaincue.