Le 01 septembre c’était la fameuse rentrée des classes, un événement typiquement français mais c’était aussi la soirée rentrée littéraire du réseau Librest ( regroupement de libraires indépendants de l’est parisien). Rendez-vous était donc pris au théâtre bastille pour la découverte de 8 auteurs sélectionnés parmi les plus de 500 romans édités pour cette période intense de littérature.
Je vais vous parler assez succinctement de cette soirée puisque toutes les interviews filmées sont disponibles sur: Librest
Je vous partage donc les photos prises et les impressions ressenties.
Vincent Borel est un auteur que je ne connaissais pas du tout, il n’en est pourtant pas à son premier essai puisqu’il s’agit de son sixième roman. Fraternels me paraît intéressant malgré son nombre de pages ( 560).
Marcus Malte est un auteur audacieux qui déroule la vie d’un garçon sans nom dans son nouveau roman. Ce n’est pas sa seule spécificité puisqu’il ne parle pas non plus, cela permet à l’auteur de montrer la quête de l’homme avec une certaine virginité. A découvrir rapidement.
Sophie Daull m’a bouleversée tout comme la déclaration de la libraire avant l’interview. J’ai eu l’occasion de lire Camille, mon envolée son premier roman, un hommage à sa fille disparue trop tôt. Dans ce second roman elle tente de coudre la vie de sa mère et la vie de sa fille c’est deux femmes qui ne se sont pas connues. Un acte nécessaire et poétique pour l’auteur.
Solange Bied-Charreton nous livre une satire sociale de la haute bourgeoisie dans son roman Les visages pâles. Tout y passe le quartier de la défense, le devoir de réussite, le mariage pour tous. Quelque chose me dit qu’il s’agit d’un roman plein d’humour à l’image de son auteur.
Négar Djavadi livre un premier roman mélangeant le style du conte persan et celui du roman contemporain. A travers ce Désorientale l’auteur retrace l’histoire de l’Iran pour faire comprendre quel était ce pays avant la révolution. Mais c’est aussi une quête de maternité en France.
Yannick Grannec une auteur pétillante et ancienne étudiante en design, nous parle d’art à travers un personnage historique.
Laurent Mauvignier c’est inspiré d’un article paru dans le monde pour écrire son roman sorte de huit clos au grand air.
Céline Minard a écrit Le grand jeu pour avoir un rapport au volume et montrer la volonté de retrait du monde social du narrateur.
Et bien voilà certains livres m’ont plus emballés que d’autre. J’espère pouvoir en découvrir quelques-uns notamment Le garçon et Fraternels.
À bientôt pour un nouveau compte-rendu, il me semble que ce sera pour parler du Forum Fnac Livres.