Les Cavaliers de l'Apocalypse -Tome 2- Famine de Larissa Ione

Par Marine Et Camille @puydeslivres


La fin des temps approche. Les Cavaliers de l'Apocalypse devront choisir de préserver leur humanité et combattre aux côtés du bien ou, au contraire, embrasser leur destinée et déchaîner l'enfer sur Terre.
L'amour est une émotion défendue à l'immortelle Limos. Promise à Satan, celle qui deviendra Famine si elle se range aux côtés du mal est terrifiée par la réaction de ses frères s'ils découvrent la manière dont elle les a trahis des siècles auparavant. Mensonge après mensonge, la Cavalière se retrouve seule face à ses démons lorsque l'enfer engloutit littéralement Arik Wagner, le militaire humain qui a eu le culot de l'embrasser... et d'éveiller son désir. Une tentation qui risque de déclencher l'Apocalypse si Limos décide d'y céder.

Il y a quelques mois, beaucoup trop si vous voulez mon avis, je vous donnais mon avis enthousiaste sur le premier tome de la saga de Larissa Ione, Les Cavaliers de l'Apocalypse. Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai tant tardé à lire le second tome mais heureusement j'ai remédié à cet état de fait.
Les quatre Cavaliers de l'Apocalypse sont porteurs d'un sceau qui si il se brise les fera devenir le mal qu'ils incarnent.

Le sceau de Pestilence s'est brisé et il ravage tout sur son passage dans l'unique but de faire régner l'enfer sur terre. Littéralement. Les trois Cavaliers de l'Apocalypse, ses frères et sœur mettent tout en œuvre pour endiguer le mal qu'il propage mais aussi pour préserver leurs sceaux respectifs de l'avenir funeste qu'ils leurs réservent.
Limos est l'unique Cavalière. Sous son apparence de magnifique jeune femme se cache une guerrière qui est prête à tout pour sauver le monde et la vie de ses frères. Ce qui n'a pas toujours été le cas.
Lorsqu'elle n'était encore qu'une adolescente, il y a des milliers d'années, Limos s'est fiancée. Et pas avec n'importe qui. Avec le Prince des Enfers, Satan. Si son âge et son éducation à Sheoul, nom donné aux enfers, lui ont laissés penser que ce mariage était une bonne chose, la maturité acquise au fil des siècles lui a ouvert les yeux.
Sa rencontre avec Arick, soldat du X, l'armée secrète qui combat les démons va faire ressentir des émotions jusque là inconnues à Limos. Cela n'aurait jamais dû aller plus loin mais un baiser du militaire va attirer l'attention de Satan et de ses sbires.
L'enfer va pouvoir se déchaîner...
Le premier tome consacré à Arès- Guerre et à Cara m'avait beaucoup plu. Ce second tome est encore meilleur. L'histoire de Arick et Limos est un parfait mélange de romance, d'action, d'érotisme et de mythologie démoniaque. Une juste dose d'humour vient alléger l'ambiance lourde de fin du monde.
L'équilibre entre le bien et le mal est précaire. Larissa Ione nous le fait bien sentir. L'originalité de l'histoire tient dans l'histoire des quatre Cavaliers qui à première vue représente le mal aux yeux des humains. Elle humanise ses guerriers en nous faisant découvrir leurs failles. Ce qui rends cette série encore plus savoureuse.
Larissa Ione a créée un univers très bien construit autour du monde des démons. Ses personnages et leur environnement sont décrits avec précision de sorte que l'on a aucun mal à imaginer les scènes que l'on lit. J'ai d'ailleurs pris beaucoup de plaisir à recroiser les personnages de la série Démonica, série parallèle aux Cavaliers de l'Apocalypse.
Ce tome est consacré à Arick et Limos mais il laisse aussi la place à l'histoire de Thanatos -Mort- qui se mets doucement en place. Le troisième tome promets d'être aussi mouvementé que les précédents. Et je compte bien découvrir son histoire dans quelques jours pour vous en parler tout aussi vite.

"- Tu m'as embrassée ! (Le regard affolé, elle recula si vite qu'elle perdit ses tongs.) Tu sais ce que tu as fait, abruti ? Tu vas payer pour ça. Putain de merde... Le sol se mit à gronder autour de lui. La seconde suivante, d'immenses bras couverts de piquants surgirent de terre. Des mains, peut-être une dizaine, s'emparèrent de lui. Une souffrance atroce le parcourut tandis qu'on lui tirait puis tordait les membres et qu'on lui déchiquetait la peau. Il était au bord de l'évanouissement. Un voile noir envahit son champ de vision, et avant d'être englouti par le silence, il distingua la voix paniquée de Limos, mais ce qu'elle disait n'avait aucun sens : - Ne prononce pas mon nom, Arik ! Quoi qu'ils te fassent, ne le prononce pas !"