« La musique des ténèbres », le retour de Thomas Cazan

Par No' @Holly_Goli

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vous parle d’un thriller qui vient de sortir : La musiques des ténèbres d’Eric Bony. L’an passé, j’avais découvert son premier roman grâce à Eric Poupet. Aujourd’hui, je remercie Angélique Dubost pour cet envoi et pour la dédicace trouvée à l’intérieur du livre.

Dans le premier roman, l’auteur avait mis en scène un jeune journaliste du nom de Thomas Cazan. J’avais hâte de le retrouver dans une autre enquête. C’est désormais chose faite.

C’est quoi le pitch Holly ?

Un scientifique se jette par la fenêtre de son appartement parisien. Sur son torse, on découvre des lettres gravées à l’encre sanglante, un message destiné à Thomas Cazan, le journaliste spécialisé dans les affaires étranges. Au même moment, un autre chercheur est retrouvé mort devant l’immeuble où habite sa fille Agnès. Ce vieil excentrique, mis au ban de la communauté scientifique, s’était toute sa vie passionné pour une ancienne partition de musique qui aurait le pouvoir de tuer… C’est le début d’une étrange aventure pour Thomas et Agnès qui décident de collaborer pour lever le voile sur les circonstances de ces morts tragiques et mystérieuses. Une enquête au cours de laquelle sociétés secrètes, multinationales et scientifiques sans scrupules n’hésiteront pas à faire couler le sang pour s’approprier le secret de la « musique des ténèbres »…

On en pense quoi ?

Clairement, ce tome est largement au-dessus du premier et ce pour plusieurs raisons. Cependant, je maintiens que Thomas Cazan est un super personnage et qu’il mérite largement son lot d’aventures (en gros, je veux un troisième roman avec lui).

Revenons à nos moutons. Ce roman est moins sanglant que son prédécesseur. En effet, j’ai eu du mal dans le premier avec tous ces meurtres, morts et autre trucs du genre. Bref … l’hémoglobine. Il y en avait trop et cela m’avait parfois donné envie de refermer le livre et de penser à autre chose. J’avais comme du dégoût. Ici, il y a toujours des morts mais … moins d’hémoglobine. Disons que les descriptions sont courtes et dévoilent juste le strict minimum. Moi, ça me suffit.

Comme le précédent (oui, je vais beaucoup comparer), on a un prologue qui remonte à des siècles et qui sert à mettre le cadre, que dis-je, la raison du titre du roman même. Puis nous avons deux morts et donc le début de deux enquêtes. D’un côté un scientifique de renom et de l’autre un homme qui s’est échappé d’on se sait pas où. Petit à petit, la première mort nous guide jusqu’à Thomas. Il apparaît pas tout de suite, ça permet à ceux qui n’ont pas lu le premier de le découvrir. Pour la deuxième mort, c’est Agnès, la fille de la victime qui entre en scène. Journaliste elle aussi, elle est complètement à l’opposé de Thomas et donc quand vient le moment où ils se rencontrent, ça promet des étincelles du moins, une fois qu’ils seront sortis de leur pétrin car bien sûr, ils mettent leur nez là où il faut pas et s’attirent des ennuis.

Le point vraiment positif c’est que Thomas n’est pas seul sur cette enquête. J’ai adoré le personnage d’Agnès. Une femme fait du bien dans ce roman. Comme quoi, il n’y a pas que des hommes qui résolvent des enquêtes. Elle me rappelle un peu le lieutenant Lindsay Boxer, mon héroïne de Patterson préférée mais uniquement physiquement. Elles n’ont pas le même vécu ces deux-là. Agnès, c’est le manque d’affection qui la guide. Mais je n’en dirai pas plus pour ne rien gâcher. Donc elle est journaliste mais contrairement à Thomas, tout ce qui est des croyances … ça n’existe pas pour elle. Cela explique pourquoi ils se chamaillent et se titillent tout le long. Cela rend le roman un peu moins sombre.

Les autres personnages, méchants ou non, qui gravitent autour d’eux sont plaisants. Décrits juste comme il faut aussi. En tout cas, Eric Bony, avec ce tome, développe sa patte. On est tantôt avec les héros, tantôt avec les méchants. Bon, j’avoue avoir très vite deviné qui était le méchant contrairement au premier mais bon … ce n’est pas une fin en soi.

A côté de ça, j’ai aimé que le roman se base sur une légende parlant de musique qui peut tuer. Car quand on parle d’ésotérisme, il faut savoir se renouveler. Après Satan ou Lucifer et un culte le concernant, on part alors dans le monde musical avec une mélodie qui peut tuer. C’est le prologue qui nous explique les grandes lignes et donc au fur et à mesure qu’on avance dans le roman, tout se précise. On découvre au même rythme que Thomas et Agnès ce pourquoi ils enquêtent. Pour finir, Eric Bony nous offre aussi un peu de psychologie avec certains personnages, en particulier les méchants, et donc on finit par éprouver de l’empathie pour eux : on passe au dessus de leurs actes pour rester neutre. Une autre patte importante de cet auteur. Comme l’épilogue. A chaque fois, l’épilogue est une fin ouverte qui ne guide pas sur une autre enquête mais … sur l’enquête du roman. Ça donne des idées sur ce qui pourrait arriver par la suite. La dernière chose que j’ajouterai c’est que Agnès … elle va promettre car oui, je suis persuadée qu’elle reviendra dans la prochaine aventure de Thomas et j’avoue que j’ai hâte.

Conclusion

Un thriller au-dessus du précédent avec toujours autant de psychologie, d’ésotérisme et d’aventures. Thomas Cazan, le héros, est au top de sa forme et petit à petit, il se constitue une équipe pour résoudre ses enquêtes et cela promet de belles choses pour l’avenir. Un vrai bonheur !