Roald Dahl, c'est Charlie et la chocolaterie, Le bon gros géant, mais aussi Matilda, Fantastic Mister Fox, Sacrées sorcières ...
Pendant des décennies, Roald Dahl a cru qu'il était un grand écrivain pour adultes. Quand il commence à écrire pour la jeunesse, c'est un aveu d'échec. Il considérait que ce n'était pas digne de lui. L'auteur anglais écrit deux ou trois romans qui sont des échecs quasi complets. Dans son œuvre, on trouve des livres jeunesses, mais aussi, et c'est peu connu, un épisode de James Bond : On ne vit que deux fois. Logique, puisqu'il avait lui-même connu Ian Fleming quand il travaillait pour les services secrets britanniques. Il a aussi été pilote de chasse.
Ses sources d'inspiration ? Roald Dahl puise dans sa jeunesse passée dans des internats très sévères. Et qui vont nourrir son regard sur l'enfance. Quand Roald Dahl cherchait de quand datait sa vocation, il racontait qu'un jour, l'un de ses professeurs de lettres avait noté dans un de ses bulletins : " Même commentaire qu'à la rubrique boxe ", et dans cette matière, on trouvait le commentaire suivant : " Très lent et très lourd, et avec des effets très attendus. "
Les raisons de son succès ? Il y a dans l'œuvre de l'auteur anglais un côté presque anarchiste qui séduit. Dans chacun de ses livres, Roald Dhal dit aux enfants : " vos parents sont pourris, partez ! " Et " pour vous adaptez au monde, vous serez sensés comprendre quelques codes "... Ce sont des romans d'initiation qui ne blaguent pas avec l'enjeu de l'enfance. En même temps, c'est un auteur qui fait ce qu'il veut, avec une technique très efficace. Ses débuts de livres sont impressionnants : il donne tout dès le début. Il nous attrape par la gorge et ne nous lâche pas...