Quelques infos sur le livre :

• Auteur : Angela Behelle
• Serie :
• Genres : Romance, Contemporain
• Editeur : Pygmalion
• Collection :
• Publication: 07/ 09/ 2016
• Edition: Broché
• Pages : 549
• Prix : 16€
• Rating:

Résumé :

Et si les hommes étaient d'extraordinaires caméléons du sentiment ? Les garçons croient-ils aux contes de fées ? Drôle de question ! Surtout quand ils approchent la trentaine, ressemblent à des anges au corps sublime, gagnent bien leur vie grâce à un travail qui les éclate, conduisent des voitures de luxe, ont un appartement de rêve, des copains à la pelle et une petite amie qui recueille les suffrages de leur famille tout en flattant leur orgueil.Franchement, à quoi ça servirait de verser dans des fariboles de ce genre ? Un train entre Lille et Paris n'a rien d'un carrosse, un appartement parisien, rien d'un palais, et une clé USB, rien d'une baguette magique. Chaque femme vit plusieurs existences à la fois. Tour à tour fille, amie, sœur, mère, compagne... amante. Derrière la façade lisse d'un quotidien presque banal se cache bien souvent l'autre femme, celle de l'ombre, de la nuit, celle qui rêve, celle qui fantasme, celle qui aime.

Avis de Ninie :

Avant de commencer ma lecture, je dois dire que j'étais légèrement réticente à débuter le livre même si jamais très envie de découvrir ce roman, il faut dire que j'ai eu beaucoup de mal avec ma précédente lecture concernant l'auteur alors que j'avais beaucoup aimé plusieurs de ces romans. Je ne savais donc pas si j'allais aimé ma lecture ou si cela serait un véritable fiasco,mais je dois vous confesser qu'en fait je suis sous le charme et Angela Behelle m'a encore une fois convaincu du pourquoi je passe un bon moment à lire ses romans habituellement. Je suis sous le charme de son personnage masculin et je n'exagère rien quand je dis que j'ai aimé ce caméléon.

L'histoire débute sur une rencontre dans le TGV (je croise les doigts que ce soit mon cas pour ce week-end pour mon voyage à Bandol, mais chut ne dites rien à mon mari!), un échange de regard et la magie opère. Je ne sais pas pourquoi mais cette rencontre dû au hasard m'a beaucoup séduite, sûrement parce que c'est quelque chose qui pourrait arriver à chacune de nous.

Mathias Courvol est un jeune trentenaire, il gagne relativement bien sa vie en faisant un boulot qui lui plaît. Né dans une famille d'aristocrate, il a une belle voiture, un appartement luxueux, il fréquente une femme qui est loin de déplaire à sa mère. Il est beau, grand, athlétique, d'une apparence soignée, vous l'avez compris il a tout pour séduire.

Alexandra Daubret est une jeune journaliste qui passe son temps le nez dans les livres ou devant son clavier à écrire un roman, elle passe également la plupart du temps dans les gares à découvrir les recoins de la France. Elle est déterminée, indépendante et forte, mais on la découvre fragile et seule. Alex est secrète, elle ne se dévoile pas énormément.

Mathias a l'impression de tomber de haut, il est sous le charme de cette demoiselle qui ne cesse de se glisser dans ses pensées, la clé USB que la demoiselle a perdue est la seule chance pour lui de recroiser son chemin. Alors quand l'opportunité se fait de la revoir, mais surtout de devenir son colocataire, Mathias n'hésite pas à changer radicalement de vie. Il est prêt à tout pour la séduire.

Angela Behelle m'a surprise avec ce roman, sa plume est toujours aussi efficace et agréable à lire, elle est douée pour donner vie à ses personnages, leur forger des caractères si différents mais pourtant si semblables. Ce roman à tout pour plaire, une jolie histoire d'amour, un peu d'intrigues et de rebondissements (n'allez pas vous imaginer que c'est facile pour Mathias, même s'il a toujours eu tout ce qu'il voulait), de jolies scènes de sexe qu'Angela écrit bien, c'est fluide, agréable, mais trop court tellement j'ai été prise dans l'histoire. Je n'ai qu'une chose à ajouter si vous êtes passionnés de conte de fées ce roman ne pourra que vous séduire.

Extrait :

Quand il m'a rendu mon stylo, son sourire était aussi malicieux que craquant, et sa voix grave, un régal pour les oreilles. J'ai eu du mal à articuler une réponse, tellement j'étais sous le charme. J'ai dû lui paraître complètement stupide. Et Dieu sait à quel point je le suis, stupide. Paumer ma clé était l'une des pires choses qui pouvaient m'arriver. Mais me lamenter ne suffira pas à régler le problème. Tout en gagnant une zone un peu moins bruyante, j'appelle Éric. Il décroche au bout de la dixième sonnerie, comme toujours. C'est sa façon à lui de décourager les importuns. Je lui débite d'un trait l'ultime rebondissement de ce voyage. Je m'attends à ce qu'il m'engueule, il n'en est rien. Il doit être dans un de ses rares bons jours, à moins qu'il y ait un " mais ".

- Pour ta peine, tête de linotte, tu viendras bosser demain. Nous avons besoin de ce texte pour le prochain numéro et j'entends que tu me le remettes en mains propres.

Ce n'est pas une simple suggestion, c'est un ordre du grand patron.

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