Stan Lee est à son meilleur avec ces épisodes qui semblent simplistes ou ingénus en apparence, mais définissent à la perfection ce qu'est l'essence même du personnage, et peignent un portrait idéal de l'époque qui l'a vu naître. Coté dessin, que dire de John Buscema? Il est l'exemple même de ce que signifie la puissance, le dynamisme appliqués aux planches d'un comics. Un style remarquable, des figures en mouvement qui explosent aux yeux du lecteur, un cadrage audacieux qui rend chaque page vivante et fourmillante d'idées, bref c'est un régal, une leçon continue, que nous devrions méditer encore aujourd'hui. Pour relire le cycle Lee/Buscema (qui démarre avec des épisodes de 40 pages, excusez du peu!) et date de 1968, vous pouvez vous procurer l'omnibus Silver Surfer sorti chez Panini en 2008, où figurent aussi d'autres choses, comme la légendaire histoire mise en image par Moebius. De la philosophie et de l'humanisme appliqués au comics, sans prendre (ou presque) la moindre ride.
Stan Lee est à son meilleur avec ces épisodes qui semblent simplistes ou ingénus en apparence, mais définissent à la perfection ce qu'est l'essence même du personnage, et peignent un portrait idéal de l'époque qui l'a vu naître. Coté dessin, que dire de John Buscema? Il est l'exemple même de ce que signifie la puissance, le dynamisme appliqués aux planches d'un comics. Un style remarquable, des figures en mouvement qui explosent aux yeux du lecteur, un cadrage audacieux qui rend chaque page vivante et fourmillante d'idées, bref c'est un régal, une leçon continue, que nous devrions méditer encore aujourd'hui. Pour relire le cycle Lee/Buscema (qui démarre avec des épisodes de 40 pages, excusez du peu!) et date de 1968, vous pouvez vous procurer l'omnibus Silver Surfer sorti chez Panini en 2008, où figurent aussi d'autres choses, comme la légendaire histoire mise en image par Moebius. De la philosophie et de l'humanisme appliqués au comics, sans prendre (ou presque) la moindre ride.