Depuis son atterrissage à l'aéroport JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu'Ephraïm et son équipe d'épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d'un attentat au gaz ? D'une bactérie foudroyante ? Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des morgues de la ville, Ephraïm comprend qu'une menace sans précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident de s'organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C'est la survie de l'humanité entière qui est en jeu...
Mais revenons-en aux livres qui m'ont plutôt agréablement surpris. Je m’attendais à éprouver une certaine longueur, ce qui arrive lorsque l’on connaît une partie de l’histoire, mais la narration est faite de telle sorte que l’on suit avec intérêt le destin des différents protagonistes, jusque leur réunion attendue.
L’interprétation du mythe des vampires est assez originale, ce côté infectieux plutôt que simple morsure. Les personnages sont relativement bien utilisés, notamment celui du prêteur sur gage avec son passé de réfugié et son obstination à détruire « le maître » et sa lignée.
Le héros quant à lui n’en est pas vraiment un à proprement dire, Ephraïm est un spécialiste des virus avec des problèmes familiaux, d’alcool qui se retrouve dans une situation qu’il ne maîtrise pas.
Ca livre ne traite pas de héros au cœur pur, mais plus d’un petit groupe essayant de survivre à une extinction d’une partie de l’espèce humaine. D’ailleurs, certains aspects ne sont sans rappeler des faits tristement célèbres de la Seconde Guerre mondiale. Tout cela nous donne une atmosphère sombre dans laquelle l’espoir est mince.
Bonne trilogie, qui se lit facilement, mais qui par moment manque de profondeur, on a un peu l’impression de lire un scénario ne s’attardant pas trop sur les personnages.
MA NOTE : 8/10