Et voilà, septembre tire sa révérence. La froidure s'installe et les couleurs explosent. Ma PÀL aussi! Septembre rime avec rentrée littéraire et celle de cette année est un excellent cru.Côté lecture, c'est un bilan du mois en dents de scie. J'ai lu neuf romans. Parmi ceux-ci, trois gros coups de cœur.
♦ Le tant attendu deuxième roman de Christian Guay-Poliquin, Le poids de la neige, s’est révélé à la hauteur de mes grandes attentes. J'ai retrouvé l'ambiance du Fil des kilomètres, ambiance qui m'avait totalement captivée. Et j'ai eu confirmation de l'auteur lui-même: un troisième roman est en chantier. Je n'en demande pas plus pour faire mon bonheur!♦ Le coup de cœur surprise du mois: En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut. J'avais tellement de réserves face à ce roman… Il a fallu qu'Electra s'en mêle et me force à l'acheter! Et je l'en remercie. L'incroyable histoire d'amour de ce couple et le regard que porte leur gamin sur cette histoire ont fait craqué mon p'tit coeur. J'ai prêté le roman à deux copines difficiles et… coup de cœur aussi de ce côté.♦ Le premier roman de Stéphanie Boulay, À l'abri des hommes et des choses, m'a déroutée. J'ai été frappé par la maîtrise de son style, impressionnant, et par la profondeur de l'histoire qu'elle déroule.J'ai eu un presque coup de cœur pour quatre romans. Dans chaque cas, un petit quelque chose a accroché, tantôt un bémol, tantôt des longueurs. Mais rien d'assez dramatique pour que je ne m'empresse de continuer de suivre ces auteurs.
Grosse déception pour Les bottes suédoises de Henning Mankell. Après Les chaussures italiennes, la marche était haute... Et Pierres enchantées de Rodrigo Rey Rosa ne m'a pas donné envie d'aller plus loin dans ma découverte de la littérature guatémaltèque.
Deux abandons ce mois-ci.
♦ Les filles de l'Allemand d'Annie-Claude Thériault. Si ça commençait fort, j'ai vite trouvé que les coïncidences et les hasardsétaient un peu trop arrangés avec le gars des vues et je n'y ai pas cru un instant, au point que j'ai décroché. Dommage, l'intrigue me plaisait bien et le style d'Annie-Claude Thériault est très accrocheur.♦ J'ai aussi mis de côté le nouveau roman de Céline Minard, Le grand jeu. La quatrième de couverture laissait présager le meilleur. Mais une fois le premier tiers lu, le traitement de l'intrigue philosophico-existentel m'a rebutée. C'était d'une lourdeur désespérant. Je dois lire Faillir être flingué. J'espère qu'il n'est pas de la même trempe, car je ne passerai pas au travers!Côté PÀL, ça ne s'arrange pas… Mais alors là, pas du tout! Trente livres ont rejoint ma PÀL ce mois-ci. Et dire que de grosses pointures parues en France ne sont pas encore arrivées par ici. Je pense notamment aux nouveaux romans de Kent Haruf, David Vann, Bruce Holbert, Joyce Maynard, Bill Clegg, Leila Slimani et Jean-Baptise Del Amo. Octobre risque donc de m'achever!
Avec l'automne qui s'installe, l'envie de m'encabaner me prend. Et pour moi, encabanement rime avec orgie de lecture... Une bel et riche automne en perspective!