Vingt-sept ans. L'âge de tous les possibles pour Stéphanie Rettner, violoniste virtuose. Pourtant, la jeune femme n'est pas douée pour le bonheur. Écrasée par la célébrité de ses parents, abattue par une rupture amoureuse, elle se sent prisonnière de sa vie. Mais un jour, elle découvre la musique de Stefan Fraundörfer, grand violoniste autrichien d'après-guerre. D'abord intriguée, puis envoûtée, elle part à sa rencontre. L'artiste, qui vit comme un ermite, accepte pourtant de la prendre sous son aile et de la former. Malmenée par cet austère professeur, Stéphanie va découvrir qu'il porte en lui un lourd secret et que les blessures de l'Histoire peuvent façonner toute une existence. Réussira-t-elle à trouver le bonheur en permettant à un vieil homme de renouer avec la vie et l'espérance ?
Deux êtres blessés par la vie... Une rencontre qui va tout bouleverser.
Tous les bons ingrédients
Je ne sais pas si vous savez, mais je déteste connaître le résumé avant de lire un livre, généralement je le lis quand même pour savoir si c'est pour moi ou non et je mets de côté, comme ça j'oublie le résumé que j'ai lu. Bref, quand j'ai repris ce roman, avec le titre et l'œil caché derrière cet instrument de musique, j'ai cru me lancer dans un thriller haletant dans un univers de musique classique. Et bien, rien à voir ! Il s'agissait là d'une histoire contemporaine avec quelques sauts dans le passé et une histoire d'amour à faire vibrer le plus imperméable...
Pour vous résumer l'intrigue à ma manière, c'est l'histoire de Stéphanie qui vient de se faire quitter par son compagnon, elle est complètement brisée et retourne chez son père et sa belle-mère pour se reconstruire, c'est là qu'elle va découvrir la musique d'un artiste sexagénaire. Un nouveau but va la motiver à se battre : devenir l'élève de ce célèbre violoniste. Mais son ex la hante, et elle va rencontrer un charmant jeune homme qu'elle ne laissera pas indifférent...
C'est un livre que j'ai littéralement dévoré, j'ai aimé que l'histoire principale en cache une autre aussi forte si ce n'est plus (plusieurs histoires d'amour s'entremêlent dans des contextes différents notamment présent/passé pour celle dont je parle), j'ai aussi aimé que l'auteure joue avec nos nerfs et qu'elle réussisse néanmoins à nous présenter une romance si délicate, si inattendue.
Combien de fois dans cette lecture, ai-je maugrée contre l'auteure la maudissant de faire tel ou tel choix, pour qu'au final elle m'épate ! Et oui, enfin une romance différente, enfin une histoire d'amour si belle à m'en donner des frissons sur tout le corps. Quel pied ! Une histoire qui fait rêver.
Ô oui, Stéphanie, la protagoniste, m'a agacé de nombreuses fois sous ses airs de femme au cœur d'artichaut qui tombe dans les bras de n'importe quel homme, j'aurais eu envie de la secouer moi-même, j'ai eu très peur de la tournure des évènements, j'ai eu si peur que l'auteure mise sur un autre cheval si je puis dire... J'ai été si agréablement surprise !
Musique et frissons au rendez-vous !
C'est un roman où la musique est omniprésente, la musique classique plus précisément, cela a réveillé une envie de découvrir cet art si particulier. Si ce livre m'a procuré autant de frissons, c'est que l'écriture finalement est un aussi bel art que la musique nous dévoilant tout autant d'émotions insoupçonnées... La plume est si sensible, tantôt lyrique, un vrai régal à lire !
J'ai adoré la profondeur des personnages voire même la complexité des personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Et cerise sur le gâteau, l'auteure aborde donc, dans ses sauts dans le passé, les années pendant la Deuxième Guerre mondiale, période qui m'intéressera toujours grandement.
Finalement, la seule chose que je n'ai pas aimée dans ce roman, c'était ce moment où j'ai cru que Stéphanie était une jeune femme frivole qui ne savait pas ce qu'elle voulait et au final, l'auteure m'a bien eue...
Si vous aimez les belles histoires d'amour réalistes, mais qui peuvent sembler étonnantes, je vous recommande chaudement ce roman !
Merci à LP Conseils et aux éditions Terra Nova pour ce service-presse.