La déferlante
Mon avis :
Un roman que j'ai gagné et dont le résumé ne me parlait pas, me perdait même. C'est pourquoi, pour une fois, je vous donne mon avis avant. Un résumé qui nous fait croire à une saga familiale digne de Santa Barbara ou Dallas. Pourtant, ce n'est pas ce qui nous attend, disons que, même s'il y a des relations familiales un peu compliquées, ce n'est pas, à mon avis, le noeud de l'histoire.
Nous sommes en Angleterre, un pays déjà très près des valeurs, et en plus, qui se trouve dans la période des deux guerres mondiales, le plus gros de l'histoire se déroulant dans l'entre deux guerres.
Dans ce contexte, l'homosexualité est inacceptable et inaccepté. Deux jeunes garçons vont être confrontés à cette " immoralité ". Un qui va quitter le milieu de vie dans lequel il est, et va apprendre que cela peut être normal. L'autre qui va grandir avec les valeurs inculquées par sa famille. Jusqu'au jour où ils se retrouvent.
Ce livre est un vrai combat contre les valeurs toutes faites, un hymne à l'amour quel qu'il soit. Un combat contre ces valeurs mais également contre soi-même : accepter d'être ce que son éducation dit anormal, contre nature.
Un livre très prenant qu'on ne peut plus reposer avant de l'avoir terminé.
Résumé de la déferlante :
Paul, fils de Lord Hinston, châtelain de Trawnington, paisible village du Devon, est amoureux de Françoise Henrisson, tandis que son ami d'enfance Michaël est épris de sa jumelle Florence. Tout coulerait de source si les jumelles n'étaient d'une ressemblance remarquable et n'avaient eu l'idée d'échanger leurs tenues un jour sur deux et si Mark, leur aîné, exilé un temps en Suisse avec leur oncle Jérôme, ils sont tout trois orphelins, ne revenait à Trawnington plus amoureux de Paul qu'il a côtoyé enfant que jamais. Un jour, il ose se déclarer.