Le Cri de Nicolas Beuglet

Par Thelovebook @TheLoveBookBlog

Par May Lee dans Thriller le

Hôpital Psychiatrique, Nuit glaciale, Thriller... voilà de bonnes bases pour commencer !

Mon avis :

Quand on commence cette lecture, on pense soit à la chanson de Christophe - Et j'ai crié, crié-é, Aline, pour qu'elle revienne - mais là c'est ballot Madame Chombier car nous suivons les aventures de Sarah... ah mais attendez, ainsi que celles de Christopher (mouais y a doute là non ?)... enfin bref ! Soit au tableau "Le Cri" de l'artiste Norvégien Edvard Munch. Ce qui semble plus plausible tout de même. L'action se passe donc comme de par hasard en Norvège, dans un hôpital psychiatrique et l'on retrouve le corps d'un patient la bouche ouverte dans un hurlement muet. Voyez le tableau ?

Hôpital psy + neige ou froid glacial est un contexte qui marche bien dans les thrillers, et je vous vois penser à de Bernard Minier ou encore Puzzle de Franck Thilliez, deux très bonnes lectures. Ici une dimension artistique s'ajoute avec cette ombre Munchesque en filigrane. C'était vraiment la bonne idée ! Et si l'on parle de cri, obligatoirement on touche au cerveau, je ne révèle rien c'est juste logique, ou scientifique, ou anatomique... encore un sujet que j'affectionne tout particulièrement.

Une femme flic comme je les aime, ancienne militaire (au passage j'adore la question : pourquoi une femme voudrait devenir militaire ?), forte et autonome tout en ayant à vivre avec ses propres démons et devant faire face à ceux de cette enquête terrifiante. Elle pourra compter sur Christopher, journaliste, pour comprendre ce numéro inscrit sur le front de la victime, les dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule, l'identité et l'importance de ce patient 488.

Je dois dire que là encore cette lecture frôle le coup de coeur, étrangement une première partie plus rythmée (alors que tout accélère dans la deuxième) et une seconde plus lente ou peut-être que j'y voyais moins d'intérêt vu le sujet exhumé. Il faut cependant noter que ce n'est que mon sentiment personnel, le travail de l'auteur sur tous les thèmes abordés est impressionnant. Je ne peux que vous conseiller de ne pas lire la quatrième de couverture qui là encore en dévoile trop.

Un deuxième roman fort appréciable qui serait parfaitement adaptable !