Des garçons bien élevés de Tony Parsons vous attend depuis le 3 octobre en format poche aux éditions Points.
Voici ce que j'en disais en octobre dernier lors de sa publication en grand format aux éditions de la Martinière :
" La force de tes coups n'a pas d'importance. [...] Ce qui compte, c'est la force des coups que tu es capable d'encaisser tout en continuant à te battre. "
Je suis impressionné par la qualité du texte de Tony Parsons (bien traduit par Pierre Brévignon), auteur dont je découvre la prose via Des garçons bien élevés.
Alors oui, le pitch de départ est un classique du genre (des assassinats dans le présent qui déciment un groupe d'anciens pensionnaires d'une école militaire, une mystérieuse disparition à l'époque qui les concernent, etc.).
Mais la caractérisation des personnages et la trame narrative sont parfaitement maitrisées. Bon tempo, belle musicalité, Tony Parsons en véritable chef d'orchestre gère son univers avec maestria.
Avec un casting aussi attachant, on ne peut que se réjouir de savoir que Des garçons bien élevés est le premier opus d'une série qui compte déjà une suites en anglais, The Slaughter Man et un titre à paraitre en 2016, The Hanging Club.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com