Les Quatre de Baker Street (T7) – L’affaire Moran

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Les Quatre de Baker Street, tome 7 »

Scénario de Olivier Legrand & Jean-Blaise Djian, dessin de David Etien,

Public conseillé : tout public,

Style : polar,
Paru aux éditions Glénat, le 28 septembre 2016, 14.50 euros,
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L’Histoire

Tout le monde pense que Sherlock Holmes est mort ! Mais il est temps pour lui de revenir… Avant cela, il doit terminer ce qu’il a entrepris depuis trois ans, mettre fin aux agissements du Colonel Moran.
Billy, Charlie, accompagnée de Watson, ainsi que Black Tom s’ennuient. Depuis que Sherlock Holmes se cache, ils n’ont plus d’enquête à mener. D’ailleurs Charlie avoue à Tom qu’elle veut raccrocher, mais n’ose pas en parler à Billy.
Tout va se mettre à bouger lorsque Moran assassine son nouveau compagnon de jeux, Adair. Ce jeune gentleman Australien venait de lui révéler qu’il connaissait son secret, car Moran trichait au jeux. Il le menaçait de tout divulguer s’il ne remboursait pas leurs amis en communs !
Scabs, petite raclure du quartier, va faire suivre les trois amis de Holmes. Malgré eux, il vont l’emmener là où se cache ce dernier. S’ensuit alors un chassé-croisé…

Ce que j’en pense

Quel plaisir de retrouver Les quatre de Baker street. Ce tome 7 est époustouflant ! Une fois de plus Djian et Legrand m’ont épatée avec un scénario où je ne me suis jamais ennuyée. J’adore y retrouver des fragments des romans de Arthur Conan Doyle, mêlés grâce à l’imagination de ces deux scénaristes.

Dans ce volume, j’ai vraiment eu l’impression que le rythme s’accélère à chaque page. On passe de Moran à Sherlock Holmes en un fragment de seconde pour suivre les aventures de Billy, Charlie et Tom, avant de ce retrouver dans un bar avec le vilain Scabs… et finir dans le commissariat avec l’inspecteur Lestrade. Waow quel entrain !

Tous cela est relevé par le somptueux dessin de David Etien. Il sait à merveille retranscrire l’ambiance de cette fin du 19ème siècle. Une fois encore, j’y ai perçu toute l’atmosphère des rues de Londres, qui est décrit dans les romans de l’époque Victorienne. Pour ne citer que certains des auteurs qui mon fait aimé cette période, Bram Stocker, Charles Dickens ou Oscar Wild…

J’ai longtemps cru que c’était le dernier tome de la série, mais je pense plutôt que nos auteurs vont la faire repartir de plus belle dans le prochain volume ! Je ne peux que le souhaiter.