Interrogations d’une petite blogueuse sur la « critique » littéraire – Le retour des auteurs !

Par Magali @MagaliLafont

Bonjour,
Je ne sais pas comment cela se passe pour vous mais lorsque je n’accroche pas à un livre, j’ai souvent du mal à en faire la chronique. Je me pose beaucoup de questions, en particulier lorsque cela concerne de jeunes auteurs.
Quelle est ma légitimité pour critiquer un livre ? Je ne suis qu’une lectrice lambda perdue dans la masse, je n’ai aucune compétence particulière pour juger quoique ce soit.
Comment formuler mes propos pour ne pas (trop) blesser l’auteur car il y a quand même énormément de travail derrière ? Me taire ? Non car j’ai aussi le droit d’exprimer mon opinion … mais en même temps mon droit s’arrête à la critique du roman et non de l’auteur.
La difficulté se trouve là, enfin pour moi. En effet j’ai pu constater que l’auteur et son œuvre sont intrinsèquement liés et que si l’on touche à l’un, on touche forcément l’autre…un peu comme une mère (ou un père) avec son enfant.
Face à ses questionnements, je suis allée à la pêche aux informations auprès des jeunes auteurs présents sur facebook. Beaucoup ont eu la gentillesse de répondre et je les en remercie sincèrement car cela m’a énormément apporté de réponses.
Bonjour,
J’interpelle les auteurs … juste 2/3 petites questions, l’argumentation est elle nécessaire à une chronique de livre (positive ou négative) ? Cette argumentation vous permet-elle de mieux accepter la critique (même si je sais que ce n’est jamais évident) . Qu’est ce qui est le plus difficile à accepter dans une critique ?
Attention, je ne cherche absolument pas à polémiquer ou à critiquer qui que ce soit, un peu plus tard je mettrais aussi des questions aux chroniqueurs (sur leurs techniques pour chroniquer un livre qu’ils n’aiment pas ).
Ces questions sont juste pour répondre à mes interrogations lorsque j’écris un avis négatif.
Merci d’avance pour vos réponses !!

Voici le texte que j’avais mis sur facebook

Les retours des auteurs ont presque tous été similaires : Oui on peut ne pas aimer un livre, oui on peut le dire et oui l’argumentation est nécessaire. (quand on aime c’est bien aussi d’argumenter )
Tous sont à l’écoute des retours positifs ou négatifs et ils semblent attendre surtout de l’honnêteté de la part des blogueurs(ses).

Ce n’est pas plus facile pour eux d’encaisser les remarques que pour nous de les écrire mais ils reconnaissent que parfois, cela leur a été utile pour faire « progresser », « évoluer » leurs œuvres.
Je ne vais pas vous mettre toutes les réponses que j’ai eu (sauf si vous le voulez) mais une chose ressort en dehors de la nécessité de l’argumentation, c’est la forme…donc si je comprends bien, la nécessité de choisir ses mots
Une auteure/chroniqueuse (Agnès Karinthi-Doyon) m’a fait passer un schéma publié par les éditions Hélène Jacob qui me semble intéressant pour chroniquer en essayant d’avoir un équilibre entre le positif et le négatif

En conclusion

Les auteurs apprécient les chroniques positives et négatives à partir du moment ou elles sont argumentées. La forme aussi est importante ce qui implique d’écrire avec  une certaine modération. Un livre ne peut pas avoir que du négatif, alors même si on n’a pas aimé il faut essayer de faire ressortir aussi les points positifs…et si vraiment on y arrive pas, peut-être vaut-il mieux s’abstenir (enfin ça c’est moi qui le dit )

Voilà, je ne sais pas si cet article vous intéressera mais il a été très riche pour moi car les échanges avec ces jeunes auteurs m’ont permis de « valider » certaines de mes méthodes lorsque je les chroniques…mais ça je vous en parlerais dans un autre poste, une fois que j’aurais interrogé d’autres chroniqueurs

Bonne lecture !!❤