Ivy Years, tome 1 : Notre année trouble - Sarina Bowen

Par Carole My-Bo0ks @Car0le_
Titre : Notre année trouble Auteur : Sarina Bowen - Trad : Laure Valentin

A paraître début le 2 novembre

Le sport qu'elle aime est devenu inaccessible. Le garçon qu'elle aime n'est pas libre. Que lui reste-t-il ? Elle s'attendait à intégrer l'université de Harkness en tant que joueuse de hockey sur glace. Mais à la suite d'un accident grave, c'est en fauteuil roulant que Corey Callahan doit commencer les cours.

Son voisin de palier, dans sa résidence accessible aux personnes à mobilité réduite, est trop beau pour être vrai. Il s'appelle Adam Hartley, et c'est un autre joueur de hockey handicapé par deux blessures à la même jambe. Il ne joue pas dans la même ligue que Corey. Et puis, il est déjà pris. Pourtant, une amitié hors du commun va naître entre Corey et Hartley, dans le " ghetto des éclopés " du bâtiment McHerrin.

Autour de leurs plateaux de cafétéria et de leurs parties de jeux vidéo, ils se serrent les coudes pour affronter des déceptions qu'ils sont les seuls à pouvoir comprendre. Bien sûr, ce sont juste des amis... jusqu'au soir où tout va basculer. Le trouble s'installe. Corey est certaine d'une chose, elle est en train de tomber amoureuse. Pour de bon.

Mais Hartley abandonnera-t-il sa splendide petite amie pour aimer une fille aussi abîmée que Corey ? Rien n'est moins sûr, et Corey va devoir trouver le courage de poursuivre sa vie d'étudiante de son côté - une nouvelle vie qui ne tourne pas autour du sport auquel elle ne peut plus jouer, ni du garçon aux yeux bruns qui a peur de l'aimer en retour

Quand Laure m'a dit qu'elle aurait bientôt traduit un roman à me faire lire, j'étais de suite curieuse et pressée de le découvrir. Je la remercie donc de tout coeur, tout comme l'auteur, Sarina Bowen pour cette superbe lecture !

Le résumé avait déjà tout pour me plaire. Corey, ancienne capitaine de Hockey a tout perdu le jour de son accident. Depuis, elle est en fauteuil roulant. Malgré tout, elle intègre l'université de Harkness prête à poursuivre sa vie. Là bas, elle va faire la rencontre de Adam Hartley, joueur de hockey momentanément plâtré. Entre eux, une réelle amitié va commencer. Jusqu'au jour où tout va basculer. Seulement Hartley n'est pas libre et Corey est la fille au fauteuil roulant...

A ceux qui pensent avoir à faire à une banale romance contemporaine, je vous arrête tout de suite. Notre année trouble m'a totalement emporté et se différencie vraiment de tout ce que l'on peut lire.

Déjà, Corey. Le fait qu'elle soit en fauteuil roulant. Cette particularité apporte à l'histoire vraiment un petit plus inédit. J'ai de suite accroché à Corey, sa personnalité, son côté combattante tout en restant réservée et peu sûre d'elle. Son handicap est bien développé par l'auteur. On découvre toutes ces petites tâches quotidiennes, qui, à elle sont de véritables défis de tous les jours.

De l'autre côté nous avons Adam. Adam Hartley. Une fois de plus, je suis en totale admiration devant un BBF potentiel... Mon coeur de guimauve a vraiment pris un coup. C'est simple Hartley m'a séduite dès les premières lignes... (je sais, ça m'arrive souvent, mais comment voulez-vous résister ?). Il est drôle, honnête, voir sans tabou, attentionné et tellement... charmant ! Je vous le dit, il saura vous séduire.

Alors quand on rapproche deux personnages aussi géniaux pour former une belle amitié, puis une belle romance, je dis OUI ! J'ai ri, j'ai eu les larmes aux yeux, j'ai trépigné d'impatience, j'étais totalement dans l'histoire !

Notre année trouble m'a vraiment transporté. D'autant plus que je sortais de dix jours sans lectures et donc que j'avais une certaine appréhension d'avoir une panne de lecture. Je n'en ai fait qu'une bouchée. Et j'en ressors tellement contente !

Pour tout vous dire, je n'étais à vraiment pas grand chose du coup de coeur. Quelques petits détails en plus concernant le fait que Corey ne puisse plus pratiquer le hockey et Notre année trouble décrochait le 10/10.

Petit plus concernant le "triangle amoureux". Si vous me connaissez, vous savez à quel point j'ai horreur de ça. Et bien là, j'ai pu faire totalement abstraction à ça... Comme quoi, l'écriture, les personnages, l'histoire peut tout changer !

En conclusion, une excellente lecture ! Une série ( Ivy Years) qui démarre de la meilleure des façons ! Je ne peux que vous la conseiller !

- Digby est bon, observa-t-il, mais il y a d'autres joueurs sur la glace.
- Oui, mais Digby est à tomber, dis-je en posant la manette. C'était la vérité - même la version virtuelle du capitaine des Puffins faisait palpiter mon cœur. C'était presque le joueur de hockey le plus canon à mes yeux. Le numéro un se trouvait juste à côté de moi sur le canapé. Hartley pouffa dans sa bière.
- Sérieusement ? Il se mit à rire, m'offrant l'un de ses sourires à couper le souffle.
- Callahan ! Dire que je te prenais pour une véritable fan. Je n'avais pas réalisé que tu n'étais qu'une groupie de patinoire. Je m'écriai :
- Et moi, je n'avais pas réalisé que tu étais un tel enfoiré

- Callahan, dit-il lentement. Es-tu une joueuse de hockey ? Pendant un instant, nous nous regardâmes sans ciller. J'avais toujours été une joueuse de hockey - depuis mes cinq ans. Et maintenant, je n'étais qu'une fan tout au plus. C'était très douloureux. Je déglutis péniblement avant de lui répondre :
- Je jouais. Avant, tu sais... Avant d'abandonner. Je sentis un picotement dans mes yeux. Mais il était hors de question que je pleure devant Hartley. Je pris une profonde inspiration par le nez. Il passa la langue sur ses lèvres.
- Tu m'as dit que ton père était entraîneur au lycée.
- C'était mon entraîneur au lycée.
- Sans blague ? Hartley ouvrit une autre bouteille sans me quitter des yeux.
- À quelle position joues-tu ? Jouais-tu. Au passé.
- Au centre, bien sûr. Je comprenais le fond de sa question.
- Capitaine. De l'État. Recrutée par toutes les universités. C'était une véritable épreuve de lui expliquer ça, de lui révéler absolument tout ce que j'avais perdu. La majeure partie des gens n'avaient pas envie de l'entendre. Ils changeaient systématiquement de sujet et me demandaient si j'avais envisagé de me mettre au tricot ou aux échecs. Mais au lieu de cela, Hartley se pencha et fit tinter sa bouteille contre la mienne.
- Tu vois, je savais que je t'aimais bien, Callahan, dit-il.

- Que m'as-tu apporté ?
- Un panini italien et un sachet de chips. Avec une boisson énergisante.
- Je t'ai déjà dit que tu es magnifique ?
- Chaque fois que je t'offre de la nourriture.
- Exactement. Donne-moi ça

Hartley et moi nous dévisageâmes longuement sans parler. Puis il prit mon visage entre ses mains, m'effleurant si délicatement que mon cœur se serra à son contact. Enfin, les mois que j'avais passés à attendre qu'il m'embrasse me submergèrent. Je fermai les yeux et ses lèvres se posèrent sur les miennes. Elles étaient aussi douces que je les avais toujours imaginées - sa bouche parfaite pressée langoureusement contre la mienne. Ses lèvres s'écartèrent, m'entraînant dans leur mouvement, et je réprimai un cri de bonheur.

- Oh, mon Dieu, m'écriai-je. Nous allons mourir. Hartley marqua un temps d'arrêt pour me remonter le long de son corps.
- Tu es la première fille à me dire une chose pareille sur le chemin de la chambre.

- J'étais parfaite, dis-je. Et je ne le savais même pas.