Riquet à la houppe
Amélie Nothomb
Albin Michel
Roman
198 p., 16,90 €
EAN : 9782226328779
Paru en août 2016
Ce qu’en dit l’éditeur
« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »Amélie Nothomb Une rentrée littéraire ne serait plus une rentrée littéraire digne de ce nom sans un nouveau roman d’Amélie Nothomb comme elle seule en a le secret. Avec Riquet à la houppe, elle nous revient avec un conte pour adultes où le laid et brillant Déodat va rencontrer la belle et contemplative Trémière. On y retrouve tous les ingrédients qui font la saveur des livres de la plus Belge de nos auteurs : cruauté, humour noir, personnages improbables et même un cours d’ornithologie. Amélie n’a pas fini de nous surprendre.
Ce que j’en pense
Ce roman figure dans ma sélection des ouvrages de la rentrée littéraire 2016 à lire. Si je ne l’ai pas encore lu, j’ai apprécié la présentation qui en a été faite ainsi que le thème abordé. C’est pourquoi, je me propose dans un premier temps de publier sur mon blog les informations qui ont déterminé ce choix ainsi que ma revue de presse. Bien entendu, après avoir lu le livre, je vous proposerai ma chronique.
Autres critiques
Babelio
Toute la culture (Martine Stisi)
France Info (Le livre du jour – Philippe Vallet)
Blog Sur la route de Jostein
Le Soir (Joëlle Smets)
L’Alsace (Jacques Lindecker – Interview de l’auteur)
Culturebox (Odile Morain)
Blog Les petits livres
Blog Les petites madeleines
Les premières pages du livre
Extrait
« Lierre inventait des jeux vidéo, Rose dirigeait une galerie d’art dans le nouveau quartier branché de Chevaleret. Ils avaient vingt-cinq ans, ils n’avaient pas de temps à accorder à leur bébé. Un mois après l’accouchement, la jeune mère reprit son travail et confia la petite à sa mère, qui habitait une ruine somptueuse à Fontainebleau.
– Tu es sûre que c’est une bonne idée ? lui demanda Lierre.
– C’est là que j’ai grandi, élevée par ma mère, répondit Rose.
– La maison et la mère s’effondraient moins à l’époque.
– Je souhaite à ma fille une enfance aussi féerique que la mienne.
La mère de Rose s’appelait Passerose, autre nom de la rose trémière. Elle s’éprit de sa petite-fille au premier regard :
– Je ne pensais pas qu’il était possible d’être encore plus belle que Rose, dit-elle à l’enfançonne.
Personne ne connaissait l’âge de Passerose. Cette ignorance renforçait l’idée qu’elle venait d’une époque radicalement autre, où les papiers d’identité n’existaient pas et où les filles de seize ans hésitaient entre les carrières de fée ou de sorcière. Passerose semblait ne pas avoir choisi qui tenait autant de la sorcière que de la fée.
Rose n’avait jamais connu son père, ni même su son nom. Quand elle interrogeait sa mère à ce sujet, elle n’obtenait pas d’autre réponse que :
– Je l’aimais. Il est mort à la guerre.
– Quelle guerre ? Les Français ne faisaient pas la guerre au temps de ma naissance.
– Les Français font toujours la guerre quelque part.
– Parle-moi de lui.
– Je ne peux pas. C’était un trop grand amour.
Parfois, Rose soupçonnait Passerose de l’avoir inventé. Il n’en demeurait pas moins qu’elles habitaient un palais qui leur avait été légué par ce père et dont la propriété ne leur fut jamais contestée. »
A propos de l’auteur
Depuis 1992 et Hygiène de l’assassin, tous les livres d’Amélie Nothomb ont été publiés aux éditions Albin Michel. Elle a reçu, entre autres, le prix Chardonne, le Grand prix du roman de l’Académie française, le prix de Flore, et le Grand prix Jean Giono pour l’ensemble de son œuvre.
Ses œuvres sont traduites dans 40 langues, des U.S.A. au Japon. (Source : Éditions Albin Michel)
Site Internet de l’auteur
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