Nous avons délaissé les lacs et leurs abords parfois trop civilisés pour des paysages plus âpres, évoquant immanquablement la Lozère, de grandes étendues herbeuses alternant avec ces croupes hérissées de forêts, tandis que la chaine des Puys se dessine à chaque virage. Nous avons avalé un certain nombre de km en voiture, sur des routes tortueuses et peu fréquentées, il faut bien le dire. J’ai poussé des cris et demandé des arrêts photos à chaque tournant, au moindre point de vue, je crois bien…
Nous étions dans le Puy de Dôme pour marcher, de sorte que avons dédaigné des grottes (notamment à St Nectaire) et un village troglodyte en nous promettant d’y revenir un autre jour. De même que nous nous sommes contentés de prendre en photo le château de Murol, dont la visite (costumée, je note !) nous aurait fait manquer quelques bonnes marches.
La grande aventure du jour fut l’ascension du Puy de Dôme ! J’entends déjà les esprits chagrins dire « cette grimpette, c’est du pipi de chat » !
Et bien que nenni ! Nous avons sué sang et eau, par 26° quand même, pour atteindre le sommet de la star des Puys et jouir d’un panorama grandiose !
Le Conseil départemental a eu la bonne idée de fermer le site aux voitures. Les plus paresseux peuvent accéder au sommet avec le petit train (10 € le billet, tout de même…), beaucoup plus écolo.
Les plus sportifs peuvent s’attaquer au sentier des muletiers et corser la chose en passant par le col de Ceyssat. Petite grimpette tranquille dans la forêt, avant d’accéder à ce fameux sentier au dénivelé de 365 m ! Prévoir une bonne paire de chaussures et des batons.
Le sommet du Puy de Dôme est conçu comme une attraction touristique : restaurant, baptêmes de parapente, ruines du temple de Mercure (pas très jolies…), bref, rien de réjouissant si ce n’est cette vue imprenable sur les autres volcans. Il y avait peu de monde, essentiellement des retraités, on nous a dit que durant l’été il y avait foule, je veux bien le croire…
Ensuite, une fois reposés, il ne vous reste plus qu’à redescendre par le chemin des chèvres, beaucoup plus facile que le sentier des muletiers. Je n’ai pas calculé, mais tout ceci nous permet de marcher une dizaine de km, peut-être plus, en contemplant des paysages variés et en alternant plat et grimpette. Une petite rando des plus sympas.
Il y aura une suite à ce périple, au printemps j’espère et surtout dans des lieux plus sauvages.