Thanatos, le plus mortel des cavaliers, a enduré des milliers d'années de solitude pour empêcher la fin des temps. Pourtant, il suffit d'une nuit avec la séduisante guerrière Regan Matthews pour réduire à néant des siècles d'efforts. Mais leur étreinte enfiévrée aura une conséquence pire que l'apocalypse : Regan tombe enceinte. Furieux d'avoir été manipulé, Thanatos va entrer dans une rage meurtrière, avant de comprendre que pour empêcher Armageddon, il doit sacrifier la seule chose qu'il a jamais désirée : une famille.
Je n'ai pas tardé avant de lire le troisième tome des Cavaliers de l'Apocalypse. L'histoire de Thanatos ayant été amorcée dans le tome précédent, il m'était impossible de résister plus longtemps.
Thanatos fait parti des quatre Cavaliers de l'Apocalypse avec ses deux frères et sa sœur. Ils sont chacun porteur d'un sceau, qui si il se brise laissera la part démoniaque des Cavaliers prendre le dessus et fera régner l'enfer sur terre.
Depuis que le sceau de Reseph - Pestilence - s'est brisé, une course contre la montre a commencée afin d'enrayer l'Apocalypse. Pour stopper l'enfer qui s'annonce, un enfant doit naître d'un des Cavaliers. Regan, membre de l'Aegis, unité qui lutte contre les espèces démoniaques, se porte volontaire pour cette mission périlleuse.
Thanatos, le plus mortel des Cavaliers lutte depuis des milliers d'année pour conserver son abstinence. Si il rompt celle ci, son sceau sera brisé et l'enfer se déchaînera sur terre.
Sa rencontre avec Regan va mettre à mal son désir. Il suffira d'un moment d'égarement pour que Thanatos se laisse aller dans les bras de la belle combattante.
De retour à la réalité, les conséquences de leurs actes apparaissent à Thanatos dans toutes leur gravité. Se sentant piégé, Thanatos est bien décidé à se venger jusqu'à ce qu'il apprenne que la jeune femme porte son enfant.
Ce troisième tome est dans la même lignée que les précédents. On oscille entre romance et action. J'étais vraiment impatiente de découvrir l'histoire de Thanatos. Si son personnage ne m'a déçue, sa relation avec Regan m'a parfois laissée de marbre. Le personnage que la jeune femme incarne a mis du temps à m'amadouer. Je crois que Thanatos n'a pas été le seule à s'être senti piégé par sa trahison.
L'action est intense et ne laisse que peu de répit. L'apocalypse qui ne cesse de se rapprocher et les nombreuses manigances et horreurs perpétrées par Pestilence et ses sbires font froid dans le dos. Je me suis demandée comment une issue positive allait être possible. Encore une fois Larissa Ione a réussi à me bluffer avec des retournements de situations époustouflants.
La romance n'est pas en reste. Si il m'a fallu un temps désacclimatation pour apprécier le personnage de Regan, je me suis finalement laissée attendrir par cette jeune femme blessée et seule. Son histoire avec le plus létal des Cavaliers prends le temps de se construire et j'ai trouvé ça très appréciable. Si le désir couve sous la surface, Thanatos et Regan prennent le temps de s'apprivoiser et s'ouvrent petit à petit à l'autre pour finalement laisser libre court à leurs sentiments et là c'est explosif.
J'ai retrouvé avec un grand plaisir les autres Cavaliers et les personnages secondaires qui ont une place prépondérante dans l'histoire de l'Apocalypse. Les échanges entre eux sont ponctués d'humour ce qui allège l'ambiance lourde de fin du monde.
Ce troisième tome clôt une partie de l'histoire d'une manière éblouissante. Larissa Ione a une imagination débordante et elle nous le prouve dans ses livres. Entre intrigue et amour, l'équité est parfaite et le plaisir est grand. Je crois que je vais demander un Thanatos sous mon sapin...
" As-tu créé tous les Diurnes ou sont-ils capables de se reproduire ?
- Justement, répliqua Thanatos. Moi seul peux les enfanter. Mais ces derniers... engendrent les nocturnes.
- Bordel de merde ! s'écria Wraith, et Regan sursauta. (Elle avait oublié qu'il était là. Sans doute parce qu'il restait tapi dans l'ombre.) Alors, vous êtes en quelque sorte... mon grand-père.
Thanatos le fusilla du regard. Wraith leva les mains en signe d'apaisement.
- Relax, papy ! Je ne m'attends pas à ce que tu me fasses sauter sur tes genoux."