Nombre de pages : 184
Editions : François Bourin
Genre : Contemporain
Résumé :
Dans un avenir qui ressemble à notre futur proche, Adèle a décidé de tenir son fils Nino éloigné de la lecture. Privée dans son enfance de la tendresse d'un père écrivain accaparé par son oeuvre, elle fera tout pour éviter un tel sort à son fils. Pour qu'il reste dans la vraie vie, pour l'empêcher d'être tenté par la grande aventure de l'écriture, elle proscrira autour de lui la présence des livres.
Elle les brûlera, elle va jusqu'à nier leur existence. Mais l'enfance est têtue et tous les silences ne peuvent rien contre sa curiosité. Nino, après une longue quête, finira par trouver sa voie en assumant d'une manière inattendue cet héritage de mots et de papier. Dans cette fable initiatique, Adeline Fleury nous donne à lire un conte cruel où les angoisses les plus archaïques se ravivent au contact des réalisations de notre hyper-modernité.
L'ambivalence de notre rapport au livre, livre sacré ou interdit, se trouve interrogée dans ces pages où se projettent comme des ombres expressionnistes nos tabous les plus enfouis. Avec Rien que des mots, c'est une magnifique déclaration d'amour qu'Adeline Fleury adresse au livre, à tous les livres.
Mon avis :
J'avais hâte de découvrir ce livre car le résumé m'intriguait. Comment pouvait-on détester à ce point les livres et quelle histoire de famille se cachait derrière ?
J'ai commencé ma lecture de manière enthousiaste, j'ai aimé le début et puis je comprenais petit à petit ce qui se passait dans cette famille. Mais (et je ne sais toujours pas me l'expliquer) j'ai décroché...et là j'ai eu du mal, mais vraiment beaucoup de mal à continuer. Je l'ai fais car j'ai du mal avec l'inachevé et je me disais que peut-être la flamme se rallumerait mais non...alors j'ai fini rapidement pour pouvoir passer à autre chose. C'est dommage, surement car au-delà de l'histoire l'écriture est pas mal du tout !
Je ne prends pas cette lecture comme un échec par contre, car je me suis de nouveau rendue compte par ce livre que grâce aux 68 premières fois, je vais sur des terrains inconnus, parfois glissants et que ça me permet aussi de changer de mes habitudes. C'est le point positif que j'en ressors. Et peut-être qu'il faudrait que je le relise dans quelques temps pour avoir une autre approche...