Waylander #2 – David Gemmell

Chers compagnons, la guilde des Petits Pédestres Croustillants (oui on en est venu à créer une guilde. On a même un groupe facebook), constituée de Isa la Rousse, June &Cie, Le brocoli de Merlin et Mary Pumpkins (enlumineur officiel de la guilde)(les filles, il est au courant ?), nous nous retrouvons pour notre seconde aventure avec le second tome Waylander : Dans le Royaume du Loup.

Si vous avez raté le billet du premier tome, je vous renvoie => . Si vous voulez lire la trilogie mais que vous n'avez pas lu le premier tome, je vous préviens que je vais un peu spoiler. Si vous ne voulez pas lire la trilogie mais que mon avis vous intéresse quand même, vous pouvez lire sans souci ce qu'il va suivre. Si vous en avez rien à carrer, mais genre profondément, j'ai envie de vous demander ce que vous faites encore là.

Waylander #2 – David Gemmell

Dix ans ont passé depuis le siège épique de Dros Purdol qui voyait s'affronter les armées ventriannes et drenaïes. Waylander l'Assassin a disparu de la circulation et se fait appeler désormais sous son véritable patronyme Dakeyras. Il a rangé les armes et coule des jours paisibles, ou presque, dans une cabane au pied d'une montagne, avec sa fille adoptive Miriel. Dévasté par la mort de sa femme, Danyal, décédée dans un tragique accident de cheval (il a lui a fait une roulade), Dakeyras se morfond dans son veuvage. Lorsque des assassins mandatés pour le tuer, viennent troubler son existence et mettre en danger la vie de sa fille adorée, la part sombre de l'ancien assassin refait surface. Waylander renaît de ses cendres. Et j'ai envie de dire HEUREUSEMENT parce que le voir se lamenter comme une âme en peine sur la tombe de sa femme commençait à me faire douter de sa santé mentale.

Avec une joie non dissimulée, mes petits compagnons et moi-même avons repris la route de l'aventure la semaine dernière. J'avais tellement aimé le premier tome que l'idée de me replonger dans une histoire rocambolesque et épique aux côtés de Waylander et de ses nouveaux amis, me faisait frétiller. Et encore une fois, pari réussi Mr Gemmell, je me suis régalée.

Car chaque tome est comme un bon film d'heroic fantasy qu'on se materait sous la couette.

C'est en compagnie d'Angel l'ancien gladiateur à la gueule ravagée façon Mickey Rourke, de Miriel la fille adoptive aux dons spectaculaires, de Belash le guerrier nadir et de Senta le blondinet culotté, séducteur et épéiste renommé que Waylander va braver tous les dangers avec sa légendaire arbalète. Et en faisant des roulades. Encore une fois, Drenaï est en danger et, telle une pucelle pourchassée par une bande de soudards en chaleur, le royaume doit affronter une fois encore la menace qui pèse sur son peuple, un sorcier aux talents redoutables, Zu Chao, qui a pour unique objectif : régner sur le monde.

Waylander #2 – David Gemmell

Et ça y va, croyez moi ! Le gars, il fait pas dans la dentelle, d'autant plus qu'il veut récupérer une saloperie de crystal qui fait fusionner beaucoup trop de trucs. Vincent Bolloré, à côté, c'est Jo le Rigolo.

J'ai retrouvé avec plaisir les figures connues de l'opus précédent, comme de bons vieux copains : Dardalion, désormais à la tête des nouveaux Trente prêtres-guerriers de la Source, la sorcière Hewla qui s'amuse avec le destin des héros comme avec une marionnette, Kesa Khan le chaman nadir à mettre dans le même panier à vipères qu'Hewla, mais aussi Karnak le chef des drenaïs que j'aime beaucoup même si parfois c'est un *censuré* de sa mère.

Alors oui, Gemmell ne sait toujours pas faire des personnages féminins pas agaçants (Miriel, j'ai été très contente quand Angel t'en a retourné une, je tenais à te le dire) mais on lui pardonne facilement. Et même si le scénario, pardon l'histoire, de ce second opus est un chouïa en deçà du premier et qu'on voit apparaître le même modus operandi à chaque tome, tous les éléments d'un bon Gemmell sont réunis. Les bonnes punchlines testostéronées ? Check. Les combats faits de roulades et de sang qui gicle ? Check. Méchants bien méchants, monstres à gogo, side-kick dôlissimes et attachants, histoire d'amour, morts tragiques ? Check, check, check, check et (re)check !

Parce que quand Gemmell sait faire quelque chose, il sait le faire bien. Un rythme frénétique qui t'emmène dans une chevauchée galvanisante et une maîtrise parfaite de son propre univers, des personnages auxquels on s'attache très fortement (Senta je t'aime. Laisse donc tomber Miriel et viens manger un cassoulet à la maison) et une grande inventivité en ce qui concerne les " décors ". Par exemple la forteresse enchantée et maudite de Kar-Barsac, personnellement, je vendrai mon âme pour la voir sur ma TV.

À la réflexion, je vendrai mon âme pour voir TOUT le livre adapté. Je répète donc ma question de mon précédent billet Waylander : Netflix vous attendez quoi ??

L'aventure n'est pas fini, loin de là. Les Petits Pédestres Croustillants auront l'honneur de vous poster, sur nos blogs respectifs, le dernier tome de la trilogie Waylander, samedi à 18h tapantes, en espérant que l'un de nous ne tombe pas sur un coin à fraises d'ici là.

Après ça, on continuera vaillamment et gaiement le Cycle Drenaï, dans un rythme moins soutenu, cependant. On a tous une vie, nanméo.