Titre : La sirène
Auteur : Kiera Cass
Editeur : Collection R
Parution : 2016
Nombre de pages : 360 pages
Genre : Young-Adult
CHRONIQUE #232
Octobre 2016
Une fille au lourd secret.
Le garçon de ses rêves.
Un océan les sépare.
Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l’Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l’entendre… et qui l’oblige à se faire passer pour muette lorsqu’elle séjourne sur la terre ferme. Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé. Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli ?
Et bien je suis un peu déçue par cette lecture. Voilà, c’est dit. J’ai choisi de lui mettre 3 koalas (je ne parle plus en étoile ou en note sur 20 mais bien en koalas, comme ça vous le savez) car je n’ai pas ressenti ce petit quelque chose que j’avais lors de la lecture de la Sélection. Kiera Cass a un style très particulier, très jeune et innocent. Ce sont des livres qui se lisent très facilement et très rapidement. Une fois que vous avez commencé, vous avez juste envie de vous emmitoufler dedans et de ne plus sortir de chez vous avant d’avoir terminé votre lecture. Cette fois, je n’ai pas eu cet « accrochage ». Certes la lecture était très sympathique et j’ai beaucoup aimé le côté mythologique / féérique de l’histoire mais la romance et l’intrigue ne m’ont pas fait tourner la tête.
La Sirène est le premier roman de l’auteur. Cela pourrait être la cause de mon ressenti… En tout cas, j’ai trouvé les scènes entre Akilin et Kahlen trop peu nombreuses pour pouvoir justifier l’amour fou qui les guide et les rassemble. Ils passent une fois du temps ensemble pour faire un gâteau puis pouf, la voilà qui disparaît avec le coeur brisé de ne plus jamais pouvoir revoir ce garçon. Un peu bref pour moi… L’idée, par contre, de repenser le mythe de la sirène m’a enchanté. Des sirènes qui sont au service de l’Océan (bon, « Elle », c’est la personne que j’ai le moins adoré dans l’histoire) pendant 100 ans et qui ont une voix qui tue tous les humains qui l’entendent. J’aime ! Un peu moins smouchy qu’Ariel qui joue avec une fourchette avec son ami le homard « sous l’océan ».
Les événements qui se déroulent dans l’histoire sont un peu décousus. Les soeurs de Kahlen ainsi qu’elle même déménagent très fréquemment (même trop), elles ne font pas grand chose ensemble si ce n’est suivre les ordres de l’Océan d’aller chanter pour que des centaines d’humains meurent en écoutant leur voix. Enfin, il y a tout de même une petite escapade avec Padma en Inde mais elle est presque passée sous silence. On a aucune idée de ce qui s’est réellement passé mis à part le fait que l’Océan n’est absolument pas ravie de découvrir ce qu’elles ont fait. J’aurai aimé pouvoir suivre en détails cette petite aventure. Mais comme Kahlen ne part pas avec ses soeurs, nous avons que les plans qu’elles ont fait au préalable pour nous satisfaire.
Bref, je suis un peu cynique dans cette chronique… peut-être est-ce du au fait que je m’attendais à tellement mieux depuis que j’ai entendu parler de la publication du livre. J’ai failli acheter la VO et puis je me suis dit que je pouvais bien attendre l’édition francophone. La couverture est tout simplement sublime, ça au moins, on est tous d’accord. Mais parfois, une couverture ne fait pas tout. J’ai apprécié la lecture de ce roman mais je ne l’ai pas dévoré. Comme le disent mes koalas : « Pas génial. Mais pas mauvais. A recommander à certains lecteurs ». Et bien voilà, ceux qui sont fans de Kiera Cass, de Sirène et de lecture facile, allez-y. Ceux qui s’attendent à un récit époustouflant… faudra attendre le suivant !
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !