Aujourd’hui c’est avec grand plaisir que j’accueille sur le blog Thierry Berlanda qui a eu la gentillesse de se prêter au jeu de mon Portrait Chinois. Je suis vraiment contente, parce que c’est un auteur que j’apprécie beaucoup.Bonjour, tout d’abord, merci Thierry d’avoir accepté de te prêter au jeu. Avant de commencer à répondre aux questions, peux-tu nous parler un peu de toi ? Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?Bonjour Delphine, c’est un plaisir pour moi de faire ce petit voyage avec toi. Vu de l’extérieur, ma vie est assez banale. J’habite Paris, avec ma famille, comme des millions de gens. Ma différence ? J’ai un virus tenace, qui épargne beaucoup de gens, même ceux qui parfois s’en croient atteints, et dont j’espère ne jamais guérir : j’écris des livres, avec peine ou avec joie (ou les deux ensemble), mais toujours avec opiniâtreté. J’en écris depuis l’enfance… et je n’ai pas arrêté depuis, au rythme d’un roman à peu près tous les 2 ans.Tu es libre de répondre aux questions comme tu le souhaites, en donnant des détails ou pas. 1 –Si tu étais un mode de transport ?Le transport en commun, mais pas bondé, où les gens se souriraient et où les plus forts laisseraient gentiment leur place aux plus faibles. J’ai quelquefois vu ce rêve se réaliser.2 – Si tu étais une couleur?Le vert doré de la feuille de gui.3 – Si tu étais une qualité ?J’essaie de ne pas trop cacher mes défauts, et surtout pas à moi-même. Et si j’étais une qualité qui me manque souvent, ce serait de ne pas remettre à demain ce que je devrais faire aujourd’hui…4 – Si tu étais un objet du quotidien?Un stylo plume, même si ce n’est plus vraiment un objet de notre quotidien. D’ailleurs, moi aussi j’écris sur ordinateur. C’est moins sensuel mais plus pratique.5 – Si tu étais un sentiment?La joie de vivre. Elle résulte de la conscience qu’on doit avoir, selon moi, que la vie nous est donnée sans qu’on l’ait voulue et sans qu’on l’ait méritée. C’est magnifique, non, qu’à chaque instant on soit arrachés au néant pour avoir la chance de faire cette chose merveilleuse qu’on appelle vivre ?Merci pour tes réponses. Dernière chose, un petit mot pour les lecteurs du blog ? Tout ce qui se passe sur les blogs depuis quelques années, le plus souvent en marge des circuits officiels, est vraiment une chance pour la littérature, et c’est sans doute l’indice de son renouveau. J’aime sincèrement la fraîcheur et la spontanéité des blogs en général (pas tous, mais beaucoup) et notamment du tien, qui est à la fois élégant, inspiré et informatif.