Stella vit dans un quartier paisible, proche de son travail et proche de l'école de sa fille. Jason, son mari, est souvent absent et elle passe donc la majorité de son temps seule ou en compagnie de sa fillette de quatre ans. Menant une vie calme, sans extravagance, lorsqu'un inconnu frappe à sa porte la jeune femme panique. Surtout que celui-ci finit par revenir chaque jour, par lui laisser des lettres, des photos... Que lui veut-il ? Pourquoi Stella se met elle à douter sur ses choix et sa vie ?
La quatrième de couverture m'a de suite attiré, on se pose déjà bon nombre de questions à la lire. Que nous réserve vraiment ce roman ? On peut s'imaginer plusieurs possibilités... en tout cas les miennes étaient les mauvaises.
Judith Hermann nous livre ici l'histoire d'une jeune femme qui mène une vie bien calme, plus calme que ce qu'elle avait pu imaginer plus jeune finalement. Bien qu'heureuse, on sent que Stella s'ennuie dans cette routine et lorsque cet inconnu vient sonner chez elle, c'est d'ailleurs presque toute sa routine qui vole en éclats mais pas comme celle-ci l'espérait...
En lisant Au début de l'amour, c'est finalement dans un roman lourd, presque pesant qu'on plonge. M'attendant à un livre avec un suspens qui me tiendrait en haleine dès le début, il n'en fut rien et j'ai même eu beaucoup de mal à le terminer. Difficile même de classer ce roman dans un genre.
L'écriture de Judith Hermann est assez particulière. Entre le point de vue ou encore la construction des dialogues... Clairement il faut adhérer de suite à celle-ci sinon le roman vous semblera long. Pourtant l'idée était originale, on partait en s'imaginant tellement de possibilités. Je pense qu'avec ce genre d'écriture soit on aime, soit on aime pas et difficile d'avoir un juste milieu.
Néanmoins faites-vous votre propre avis ! Au début de l'amour de Judith Hermann est disponible aux Editions Albin Michel.
Critique initialement postée sur Pôle Culture par ici.