« Lus dans le train » #7

Par Kloliane

C’est l’heure du rendez-vous mensuel « Lus dans le train » ! 
Je vous rappelle un peu le concept, qui a été créé par Les Lectures de Mina. :

« Pour tout ceux et toutes celles qui ont l’habitude de prendre les transports en commun, nous croisons souvent d’autres passagers plongés, eux aussi, dans un roman. Une belle échappatoire pour sortir de notre train-train quotidien. Et je vous avoue, j’ai tendance à jeter un coup d’œil sur la couverture du livre et le titre. Et pour ceux qui retiennent mon attention, je les note sur mon portable. On ne sait jamais: si c’était un futur coup de cœur ? »

Que vois-je ? Que vois-je ? Un nouveau numéro de « Lus dans le train » ?
Hé bien oui ! Il a un peu tardé, mais le voici enfin. Alors que la grisaille d’automne nous enveloppe tous les matins, que les premières vacances scolaires pointent leurs nez en milieu de semaine et que chacun prépare sa liste de livres ou films pour Halloween, je n’ai pas cessé ma « quête » mensuelle: Noter les titres de romans croisés dans les transports !

⭐ KAÏKEN,  de Jean-Christophe Grange  (Albin Michel, 2012)

«Olivier Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d’un insaisissable criminel, « l’Accoucheur », qui éventre les femmes au terme de leur grossesse pour brûler le fœtus.
Ce flic tourmenté, complexe, cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de famille chaotique est au centre de l’intrigue, qui joue des similitudes entre l’histoire personnelle de Passan et celle du serial killer que l’on est tenté de voir comme son double monstrueux. Mais le suicide de l’Accoucheur ne résout rien et Passan devra aller jusqu’à Tokyo rechercher la clé de l’énigme…

Un thriller ambitieux, magnifiquement soutenu de bout en bout. Loin des clichés habituels, le Japon occupe une place prépondérante dans le déroulement d’une intrigue imprévisible où Grangé confère à ses héros une surprenante densité psychologique.
»

  • Japon ? Un serial killer ? Des personnages profonds ?
    J’ai beaucoup entendu parler de cet auteur, mais jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore lu un de ces titres. Peut-être, vais-je commencer avec celui-ci car il me tente beaucoup !

⭐ SI CE LIVRE POUVAIT ME RAPPROCHER DE TOI , de Jean-Paul Dubois (Points, 2000)

« C’est à ce moment-là, je crois, que je décidai de partir pour un voyage dont j’ignorais la destination et la durée. J’étais désargenté, désenchanté. Mais je voulais me replonger dans le courant de la vie, me battre pour ou contre quelque chose, retrouver l’envie du bonheur et le goût de la peur, lutter contre la force des vents, éprouver la chaleur, le froid, casser des cailloux et, s’il le fallait, creuser les flancs de la terre.  » Ce périple, Paul Peremülter le voulait simplement excentrique, mais il va le conduire au plus profond de lui-même, dans la forêt obscure de ses origines. C’est dans ce monde magique et étouffant qu’il découvrira ce qu’on lui avait toujours caché, ce qu’il n’aurait jamais dû savoir. Avec ce roman qui s’achève dans les forêts du Québec, Jean-Paul Dubois s’aventure dans de nouveaux territoires littéraires.»

  • Ce roman a été adapté au cinéma sous le nom « Le fils de Jean » qui est sorti à la fin de cet été, le 31 août. Par curiosité, je suis allée voir la bande-annonce pour avoir une idée de ce que le livre traité. Tout ce que je peux vous dire est que si vous aimez les secrets de famille, il y’a des chances qu’il vous plaise.

⭐ TOMIE, de Junji Ito (Tonkam, 2012)

«Des élèves massacrent une jeune fille sans raison, un couple de personnes agées sans histoire se comporte étrangement, un médecin est obsédé par une patiente, une jeune fille subit une greffe et devient peu à peu l’exacte réplique de la donneuse… Tous ces phénomènes étranges ont la même explication : Tomié ! Tomié, la beauté suprême incarnée dans un démon ! Aussi belle que froide. Tour à tour enjôleuse et capricieuse. Une fois pris dans ses filets, plus rien ne vous séparera… pas même sa mort !»

  •  C’est l’une des plus grosse surprise que j’ai pu avoir depuis que je fais cette chronique ! 

Junji Ito est un grand maître de l’horreur dans le manga japonais. J’avais, d’ailleurs, cité un autre titre du mangaka dans la liste « spéciale Halloween » sur le webzine « Songe d’une nuit d’été » auquel je participe. Voir une de ses œuvres dans les mains d’un voyageur, quelques jours après, m’a vraiment surpris. En me voyant jeter des coups d’œil sur son manga, il a ri en me disant « C’est gore, hein ? » . Je lui ai dit que je connaissais l’auteur et l’on a un peu discuté avec ses deux amis qui l’accompagnaient. Ils devaient avoir 17/18 ans et étaient étonnés que je connaisse certains titres qu’ils citaient. Certes, je suis plus vieille qu’eux mais quand même ! Bref, c’était amusant

⭐ CA, de Stephen King (Livre de Poche, 2015)

« Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…

Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.

Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses oeuvres les plus amples et les plus fortes. »

  • Souvent octobre rime avec Stephen King. Je n’étais pas surprise de croiser un de ces titres dans les transports.  Et quoi de mieux pour s’effrayer qu’avec un clown qui a traumatisé toute une génération ! Je me souviendrai toujours la première fois que j’ai regardé le téléfilm avec ma sœur et mes petits frères. Parfois, on riait… Ben quoi ! C’est marrant les clowns !

Voilà ! C’était « Lus dans le train » numéro 7. Bon sang ! Déjà 7 mois ! Le temps passe trop vite… Petite question: Avez-vous prévu des lectures « spéciale Halloween » ? Si oui, lesquelles ?
Quant à moi, je vous dis à bientôt et bonne vacances pour les chanceux !

( « Jack Skellington »  de 972oTeV  + Image à la une de oakenvial )