Nom du livre : Miss Peregrine et les enfants particuliers.
Nom de l’auteur : Randsom Riggs.
Éditeur : Bayard Jeunesse.
Livres déjà parus : 3.
Nombre de pages : 438.
Note :
Quelques mots sur l’auteur :
Ransom Riggs est un écrivain et cinéaste américain.
Il a obtenu un diplôme de littérature anglaise de Kenyon College, Ohio et a étudié le cinéma à l’Université de Californie du Sud. « Miss Peregrine et les Enfants Particuliers » (Miss Peregrine’s Home For Peculiar Children, 2007) a atteint la première place de la liste des best-sellers du New York Times dans la catégorie livres pour enfants et est resté en tout 63 semaines sur cette liste. Le roman a été adapté pour le cinéma par Tim Burton, avec Eva Green dans le rôle-titre. Il vit à Santa Monica. (merci au site Babelio pour ce résumé pertinent.)
Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l’avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d’un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d’enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ». Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s’enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l’île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n’a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s’ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela puisse paraître…
Cela faisait un moment que j’avais envie de découvrir la saga de « Miss Peregrine et les enfants particuliers » et c’est finalement la sortie du film qui m’a motivé à sauter le pas. La couverture est super intriguante, de même que la mise en page et les photos qui peuplent ce premier tome.
Dès le départ, on est plongé dans l’enfance de Jacob et dans la forte relation qu’il entretient avec son grand-père. J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir cette complicité car ce duo est vraiment très touchant. J’aurais cependant aimé que l’auteur s’y attarde un peu plus afin que la perte de ce dernier me chagrine vraiment. Jacob est un garçon très mature pour son âge, il n’a pas froid aux yeux mais doute beaucoup de lui et de ce qui l’entoure. J’ai facilement réussi à m’identifier à lui puisque je lui ressemblais beaucoup à son âge. La relation qu’il entretient avec ses parents n’est pas franchement épanouissant quand on l’a compare avec celle qu’il avait avec son grand-père. Comme lui, on cherche des réponses à la mort de cette personne si chère. Aurait-on pu l’éviter ? C’est ainsi que Randsom Riggs nous plonge dans le monde qu’il a imaginé avec soin.
L’ambiance est sans doute le plus gros point fort de ce premier tome. À la fois sombre et onirique, je me suis complètement sentie immergée… Je l’étais tellement qu’une personne dans le bus à du me toucher l’épaule pour que je lui réponde.
Les enfants particuliers m’ont touchés de par leur caractère et leur histoire. Sur un dur fond de nazisme et de guerre, Randsom Riggs a su rendre cette histoire extraordinairement ordinaire. J’aurais cependant imaginé une fin un peu plus à la hauteur du reste de ce premier tome.
Enfin, j’ai beaucoup aimé la manière d’écrire de l’auteur. Son style est fluide mais est surtout très visuel !
En conclusion, je dirai que j’ai beaucoup aimé ce premier tome ! Le potentiel de la saga est immense, les personnages sont attachants et l’ambiance à la fois sombre et onirique aura eu raison de ma capacité à garder les pieds sur terre.