Butcher’s Crossing

butchers-crossingAuteur : John Williams

Editeur : Piranha

Genre : Western

Parution : 1960 (2016 pour la version française)

Pages : 296

Années 1870. Will, étudiant à Harvard, tente l’aventure de l’Ouest sauvage pour donner un sens à sa vie. Parvenu à Butcher’s Crossing, minable ville du Kansas, il se lie d’amitié avec un chasseur qui sait où se trouve un des derniers troupeaux de bisons. Le paradis est au rendez-vous mais, tout à leur massacre du troupeau, les deux hommes se font piéger par l’hiver.


Wahou quelle histoire ! Lorsque Babelio a proposé ce roman dans sa dernière masse critique, j’ai directement cliqué dessus pour le recevoir et qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai reçu le mail disant que j’avais été sélectionné pour le lire. Et comme je m’y attendais, cette lecture a été magnifique et je l’ai dévoré ! Donc je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Piranha pour son envoi !

Dans Butcher’s crossing, nous sommes en 1870 et nous suivons Will Andrews, un jeune homme qui quitte les études pour aller se dépayser à Butcher’s crossing, petit village miteux perdu dans le Kansas. En quête d’un sens à sa vie, il va se retrouver embarqué dans une expédition avec 4 autres hommes pour aller chasser du bison dans le Colorado, et surtout dans un lieu très peu accessible et très loin.

Ce roman fait voyager ! Nous suivons les 4 compagnons dans leur périple pour trouver les bisons et les décors variés m’ont fait tellement rêver ! En même temps l’auteur arrive très bien à décrire cette nature à la fois belle et sauvage mais surtout très dangereuse. Les 4 hommes vont connaitre au cours de leur voyage la chaleur étouffante du désert, la soif, la fin, l’overdose d’une même nourriture et surtout le froid et la tempête qui va les piéger alors qu’ils avaient atteint leur but. J’ai adoré suivre Andrews dans sa quête d’identité mais surtout j’ai adoré voir comment 4 hommes qui n’ont rien en commun s’unissent et s’entraident dans des situations extrêmes mais aussi se déchirent et s’éloignent lorsque rien ne va plus. Et lorsque la folie pointe le bout de son nez, c’est l’aventure tout entière qui est remise en question.

L’écriture de John Williams est très belle : c’est poétique et en même temps l’auteur ne fait pas dans le compliqué. Les décors nous sont décrits sans en faire trop et les émotions des personnages sont retranscrites avec justesse. Ce que je retiens surtout de ce roman c’est la fin qui est absolument magnifique ! C’est beau, c’est intense et ça laisse rêveur quant à l’avenir du héro.

En bref, un beau coup de cœur pour ce western sauvage et grandiose ! Un classique à découvrir !

coup de coeur