Sa toute première édition (nous vous en avions parlé ici) avait fait couler pas mal d’encre et beaucoup espéraient une amélioration cette année.
Qu’en est-il ?
Il faut savoir que les Français sont râleurs et qu’un petit tour sur la page Facebook du salon laisse craindre le pire… Fondé ou non ?
Pas vraiment.
Oui, il y a encore des ratés, notamment l’annulation de la venue de certains artistes, sur la totalité du salon ou sur certains jours, comme Dominic Purcell (Prison Break, DC: Legends of Tomorrow) ou Katie Cassidy (Arrow) mais ce n’est pas du fait de l’organisation. Il est vrai, qu’en comparaison avec d’autres Comic Con, ces désistements se voient davantage mais c’est en même temps logique : quelques annulations ne se voient pas sur un salon qui accueille de nombreuses têtes d’affiche (ancienneté du salon, proximité géographique,…) par rapport à un salon qui en a beaucoup moins. Le problème qui s’est cependant vite posé, c’est qu’une fois l’information transmise au public – et on peut noter la réactivité et la disponibilité du ou des community manager(s) vite assailli(s) de questions, de demandes de remboursements -, il était bien plus compliqué de satisfaire tout le monde. Autant le remboursement d’un autographe ou d’un shooting photo acheté à l’avance est facile, autant ça devient bien plus compliqué quand la personne se trouve lésée pour diverses raisons (billets de train achetés spécialement pour l’occasion de rencontrer telle ou telle personnalité, hôtels réservés, entrées prises sur une journée spécifique,…). Notons quand même la présence d’Eliza Dushku (Faith dans Buffy) ou de Mike Colter (Luke Cage).
Il y a aussi les contrôles à l’entrée, jugés trop stricts avec des personnes s’étant fait recaler des bouteilles ; tandis que d’autres réussissaient à entrer avec des battes de baseball en bois (véridique !).
Il y a aussi l’absence d’informations à l’intérieur du salon où il faut souvent aller à leur recherche.
Enfin, il y a l’agencement : le salon a déjà grossi et se répartissait sur deux niveaux. Le premier, le principal, avec la quasi-totalité des stands, a été pris d’assaut. Dès le début de l’après-midi (pour une visite le samedi), il était très, très compliqué de circuler. En revanche, le second niveau était bien plus calme, peut-être même trop pour les artistes qui s’y trouvaient et manquaient ainsi de visibilité.
Il y avait beaucoup de monde dans les allées…
On va vite passer au positif maintenant.
L’ambiance était bonne et, il est important de le noter, le staff était aussi globalement sympa et accessible. Il y en a toujours qui sont plus royalistes que le roi, notamment lors de la gestion des dédicaces des personnalités, mais ça allait plutôt bien.
Pas mal de cosplays aussi, même si, l’affluence du public ne permettait pas forcément d’aller à leur rencontre.
Côté animation, il y en avait bien moins que sur d’autres salons, par exemple la Japan Expo, mais celles qui étaient proposées étaient vraiment chouettes. Et comme chez Bulle d’Encre, on aime bien tester tout ça, on n’allait pas passer à côté !
Le groupe Partouche (les casinos) proposait le Roller Blaster. Le principe ? Quatre personnes montent à bord, mettent des casques de réalité virtuelle Oculus Rift et vont, pendant quelques minutes, descendre des montagnes russes virtuelles. Le module étant sur vérin et disposant d’une soufflerie, les sensations fortes étaient garanties !
Un autre jeu de réalité virtuelle était également proposé, Batman : Arkham VR, mais l’attente était bien trop longue pour pouvoir le tester.
Trois « Escape Games » étaient accessibles gratuitement au public, installés par la dynamique équipe de Team Break. Les joueurs étaient enfermés dans une salle et devaient résoudre différentes énigmes en un temps limité pour en sortir (et comme nous écrivons ces lignes, la mission a été réussie nous concernant). Gros succès pour cette animation : les créneaux se remplissaient à toute vitesse.
Sooooors !!! La cléééé !
On retrouvait aussi les initiations au sabre laser, la possibilité de prendre une photo avec BB8 sur le stand de planete-starwars.com ou de gagner des cadeaux avec le groupe Canal +.
Nous ne pouvons pas juger sur les conférences et les rencontres, nous n’y avons pas assisté.
Au final, ce second cru de la Comic Con Paris a plutôt bien fonctionné en terme d’affluence. Le public, d’après les quelques échanges que nous avons eus, semble avoir aussi globalement apprécié. Les plus réfractaires restent les gros passionnés, la Comic Con Paris étant encore bien loin des éditions outre-Atlantique et n’offrant, pas encore, de réelles offres adressées à ce public exigeant.
J’t'ai casséééé !
Il manque un peu de place pour mieux faire circuler les gens, plus de comics, plus d’exclus, ainsi que des stands plus diversifiés.
A voir en 2017 !
Anthony Roux
Crédits photos : Anthony Roux
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