Bonjour
Dans le cadre de mon challenge ABC, il me manquait le I … lettre complétée mais avec difficulté.
4ème de couverture
Cet été 1958, dans les Hamptons, à deux heures de New York, le jeune Eddie O’Hare, 16 ans découvre l’amour dans les bras de la plus belle femme du monde, mais aussi la plus triste, sous l’œil complaisant de son mari. Depuis la mort de leurs deux premiers fils, fauchés en pleine adolescence, le couple se désagrège. La demeure devenue mausolée, est remplie de photo des deux garçons. La petite Ruth, 4 ans, vit par procuration à travers le souvenir de ses aînés. A la fin de l’été, Marion disparaît. Elle abandonne Ted qu’elle n’aime plus, Ruth, qu’elle aime mal et Eddie auquel elle a peur de s’attacher.
En 1990, Ruth, devenue romancière, retrouve Eddie devenu lui aussi écrivain.
Lors d’une tournée de promotion à Amsterdam, une virée dans les quartiers chaud et une rencontre avec une accorte prostituée rousse vont la précipiter dans une aventure qui marquera un tournant dans sa vie…
Mon avis
J’ai été tellement emballée par ma lecture que je n’ai pas voulu me plonger dans la nouvelle qui suit le roman !
Trêve d’ironie, je crois que c’est la 1ère fois que je fini un livre sans lui avoir trouver de sens, ne serait-ce qu’un micro message. Je me dis donc que je suis passé complètement à côté…et je ne le relirai pas pour trouver le chemin, tant pis pour moi
N’ayant pas adhéré au livre, j’ai cherché un point positif …. et j’ai fini par le trouver dans les remerciements.
John Irving s’est vraiment appliqué pour donner une réalité aux lieux qu’il décrit, et sûrement aussi à l’ambiance (en particulier dans les rues d’Amsterdam dans les années 90).
L’histoire
Le roman est divisé en 3 périodes de la vie de Ruth :
1958 : son enfance avec le départ de sa mère Marion
1990 : l’âge adulte, sa vie de romancière, son enquête auprès de prostitués à Amsterdam, l’événement qui changera sa vie et ce jusqu’à la naissance de son fils plus ou moins.
Automne 1995 : son retour à Amsterdam et les conséquences de ce dernier.
Les personnages
Jusqu’à l’automne 1995 et l’arrivée d’Harry (le flic hollandais), impossible pour moi de m’attacher à un seul des personnages.
1958 : Le père de Ruth est égoïste, alcoolique, imbu de sa personne et manipulateur, la mère est parfaite mais absente…pourtant elle planera sur tout le roman. Quand à Eddie c’est un ado plutôt fade bien qu’obsédé par le sexe (ce qui facilite les choses pour le manipuler…il est l’outil de la « guerre des Cole »)
1990 : Ruth adulte … elle est ennuyeuse je ne saurais le dire autrement . Hannah sa « meilleure amie » est une obsédée (elle aussi) qui passe son temps à la critiquer, à critiquer les choix de Ruth. Quand à Eddie adulte il est aussi insipide que lorsqu’il était ado, et l’image qu’il renvoie est à la limite de la gérontophilie (pathétique !!)
1995 : Harry le simple flic et Graham le fils de Ruth (de son 1er mariage avec son agent), eux,sont attachants…mais du coup pas assez présents dans le livre
L’écriture
Dans l’ensemble elle est plutôt agréable et fluide mais j’ai toujours eu beaucoup de mal avec les digressions et l’auteur en fait de manière régulière
Conclusion
Un roman qui peut plaire avec des thèmes comme le deuil, l’amour (sous toutes ses formes) … mais qui n’a réussi à aucun moment à m’accrocher. Les personnages sont plutôt caricaturaux et pathétiques quand aux digressions elles sont un frein à mon plaisir de lecture.
Bonne lecture !!❤