La Loi du Coeur

Par Morgane

Synopsis :

Il a été retrouvé dans un panier de linge sale au Lavomatic, emmailloté dans une serviette. Au journal de vingt heures, ce nourrisson âgé de quelques heures à peine et déjà à l’article de la mort, abandonné par une mère accro au crack, a été baptisé Bébé Moïse.
Les gens adorent les bébés, même les « bébés crack ». Mais les bébés grandissent, ils deviennent des enfants, puis des adolescents. Et personne ne veut d’un ado amoché par la vie.
Moïse était amoché. Mais il était aussi étrange, et tellement beau. Il allait changer ma vie, plus que je n’aurais jamais pu l’imaginer. J’aurais peut-être dû écouter les conseils de ma mère et rester à l’écart. Moïse lui-même m’avait prévenue…

Auteur : Amy Harmon

Édition : Collection R

Thème : Romance / Jeune adulte

Note :    

Mon avis : La première chose qui m’a frappé chez ce bouquin, c’est sa couverture. Je pense qu’on est tous d’accord pour dire qu’elle est juste MAGNIFIQUE. Mais c’est le résumé qui a fini par me convaincre de l’acheter. Mystérieux, il nous donne tout de suite envie de connaitre la suite !
Mais, dès les premières pages, j’ai eu du mal avec cette lecture. Je ne sais pas si c’est l’écriture de l’auteur (et je compte bien lire un autre livre d’elle pour mettre les points sur les I) ou si c’est l’histoire en elle même. Je n’ai pas eu l’impression d’être vraiment immergée dedans. C’était comme si je ne faisais que la survoler et j’avoue avoir été tentée de l’abandonner. Mais j’ai laissé une chance à ce roman et, bien que je n’ai pas aimé cette lecture, je l’ai tout de même apprécier. Je lirai le tome 2 quand il sortira, même si je n’ai aucune idée de ce que peux nous réserver l’auteur, mais je ne l’attend pas avec une insupportable impatience. Seulement avec curiosité.

Les personnages principaux, Georgie et Moïse, sont attachant et ont une véritable essence. Georgie, avec sa spontanéité, son assurance, sa manière de dire les choses telles qu’elles sont, son envie de vivre et toujours à fond. Moïse, avec le mystère qui plane au-dessus de lui, son envie de solitude, ses allures et ses manières de bad-boy, son charme et son talent. L’histoire est racontée par nos deux protagonistes, chacun à leur tour.
Leur relation est très tendue et j’ai trouvé que ça donnait un côté encore plus réel au récit. Ça montre bien que, dans la vie, rien n’est tout rose ou tout gris, qu’il y a des hauts et des bas, des problèmes et des solutions.
Moïse, le bébé crack, celui dont personne ne veut, celui dont on dit qu’il n’a aucune chance de la vie, celui qui est jugé dangereux avant même d’être connu, a toujours été solitaire et rejeté par les autres. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’une belle « boueuse » blonde lui laisse une chance. Parce que Georgie est bien la seule de son village a vouloir connaitre ce mystérieux garçon tel qu’il est et non comme on le voit. Mais Moïse ne sait pas comment réagir à cette main d’amitié qui lui ai tendu et leur relation n’en sera que plus « indomptable ».

Le roman est divisé en deux partie. Un Avant et un Après. Mais « avant » et « après » quoi ? Et bien il vous faudra le lire pour le savoir.
J’ai préféré la deuxième partie du roman, peut-être parce qu’elle m’a fait ressentir plus d’émotions que la première. Il faut dire qu’elle est déchirante (ceux qui l’ont lu comprendront) et, j’ai trouvé, que l’intrigue y était beaucoup plus présente.

J’ai dit plus haut que j’avais failli abandonner ma lecture. Malgré mes deux étoiles et demi, je suis contente de ne pas l’avoir fait, parce que je serais passée à côté de quelque chose. Malgré mes deux étoiles et demi, je vous conseille ce roman parce qu’il vaut le détour. C’est une explosion de couleur et j’espère réussir à l’apprécier à sa juste valeur lors d’une possible seconde lecture.

Citation :

 » – Je suis une fille très ordinaire, Moise. Je sais que je le suis. Et je le serai toujours. Je ne sais pas peindre. Je ne sais pas qui est Vermeer, ou Manet pour ce que ça change. Mais si tu penses que ce qui est ordinaire peut être beau, alors ça me donne de l’espoir. Et peut être que, quelques fois, tu penseras à moi lorsque tu auras besoin d’échapper à la douleur qui hante ton esprit. «