Titre : Aquarium
Auteur : David Vann
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Laura Derajinski
Éditeur : Gallmeister
Date de parution : septembre 2016
271 pages
Caitlin, douze ans, vit seule avec sa mère et passe toutes ses fins d’après-midi à l’aquarium, fascinée par les poissons. Un jour, elle y rencontre un vieil homme et sa vie va basculer…
Nous sommes dans l’univers de David Vann (nouvelle mouture pourtant), nous assistons donc à la dégradation des relations entre mère et fille, nous subissons les descriptions des horreurs que l’une fait faire à l’autre (un peu excessives comme d’habitude) mais, car il y a un mais… le livre finit bien ! Bah oui ! Trop à mon gré, la transformation magique finale et en un temps record, de la mère m’a décontenancée, David Vann ne m’avait pas habituée à ça !
J’ai apprécié le roman dans son ensemble mais j’y ai détecté des anomalies stylistiques (des tournures maladroites, des facilités), de la traductrice ou de l’auteur, je ne saurais le dire, mais je n’ai pas été subjuguée par le style du livre. L’histoire m’a captivée mais la fin ne m’a pas convaincue.
C’est donc un ressenti en demi-teinte, mais je me rends compte que c’est souvent le cas, pour ma part, avec les romans de cet auteur et pourtant j’y retourne toujours (peut-être parce que je l’ai rencontré et que je l’ai trouvé très sympathique, aussi lumineux que ses romans étaient noirs), comme hypnotisée par les écrits de l’auteur.
Les passages les plus réussis du livre, sont, à mon sens, ceux qui se déroulent à l’aquarium. Moments de plénitude et de sérénité. Il y a aussi une belle métaphore filée sur l’aquarium, représentation de la vie de la jeune fille.
Mon roman préféré reste toujours, à ce jour, Désolations et surtout pas celui connu de tous, Sukkwan Island.