Chronique « L’assassin qu’elle mérite, tome 4 »
Scénario de Wilfrid Lupano, dessin de Yannick Corboz,
Public conseillé : Adultes / adolescents,
Style : Drame historique,
Paru le 12 octobre chez Vent d’ouest, 56 pages couleurs, 14.50 euros,
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L’Histoire
Paris, 1900. Pendant que l’exposition universelle se finit, la grogne monte parmis le petit peuple de Paris. Les ouvriers qui y travaillent le savent bien, les machines allemandes sont trois fois plus performantes que les françaises. Malgré les belles promesses, la science ne rapproche pas les travailleurs du monde entier…
Pendant ce temps-là, Klément, invalide, est au lit avec sa belle amante noire. Malgré les courbes sexy de sa partenaires, il rumine le stupide pari qu’il a fait avec Alec…
Le couple d’anarchistes se prépare, le temps d’un dernier repas tranquille, pour exécuter la folie d’Alec. Ils vont frapper pendant le grand banquet des industriels qui aura lieu dans le pavillon de l’électricité, coeur névralgique de l’exposition !
Ce que j’en pense
Avec ce quatrième et dernier volet de la saga de Wilfrid Lupano et Yannick Corboz, voici le temps des révélations, des derniers chassés-croisés et des retournements de situation !
Episode dense et centré sur l’humain, ce tome 4 presque organique. Néanmoins dans cette danse macabre sombre et vénéneuse, une petite lueur subsiste…
Il n’est plus temps de montrer les délires technologiques du siècle nouveau, mais d’opposer dans leurs chairs, leurs âmes, les valeurs de l’ancien et du nouveau monde. Entre simples joueurs, jouet et fanatiques, le rideau va tomber et révéler la noirceur (ou la beauté) de chaque protagonistes…
Au dessin, Yannick se fait toujours plus sobre. Moins d’effets de manche, mais une mise-en-scène et un dessin “organique” lui aussi, qui se rapproche de ses personnages et sonde leurs âmes. Légèrement nerveux, mais toujours aussi expressif, son trait est habité d’une nouvelle puissance.
Bon, inutile d’en dire trop et de vous risquer de vous spoiler. Vous n’avez plus aucune raison de ne pas vous jeter sur cette série finie, qui prend tout son sens !
Plus qu’un longue chronique, j’ai opté pour une version raccourcie, en laissant la parole à Yannick Corboz.
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« L’assassin qu’elle mérite » : © Vent d’ouest, (2010-2016) – (Lupano, Corboz)
Interview réalisée le 19 ocotbre 2016.
Un grand merci à Yannick.