On est jeudi et qui dit jeudi désormais chez Mimine, dit le Throwback Thrusday Livresque, suivant l'initiative de Bettie Rose, le flamand rose pin-up de la blogo, dont vous pouvez retrouver l'article ICI.
Le Principe : Chaque jeudi, citer un livre qu'on a lu depuis fort longtemps (en tout cas pas trop récent), autour d'un thème donné.
Et en ce jeudi 27 Octobre, à deux pas de la Toussaint, le thème est, je vous donne dans le mille, FRISSON.
Si je peux vous faire la liste de mes films d'horreur ou d'ambiance préférés, j'ai un peu plus de mal à vous sortir un bouquin dans le genre. Déjà parce que j'en lis très peu, n'étant pas à la base une grande admiratrice de Stephen King (pardon Broco, grande fan devant l'Eternel), et puis parce que j'en connais pas tant que ça des livres qui font vraiment peur.
Y a bien eu Le Chien des Baskerville d'Arthur Conan Doyle, une des fameuses enquêtes de Sherlock Holmes, que j'ai lu quand j'avais une dizaine d'années. J'ai mal dormi pendant deux-trois nuits, tout au plus.
Y a bien eu Ça de Stephen King, même si j'ai plus eu du dégoût que des frissons à certains passages (y a un gamin qui fout un petit cocker chiot dans un frigo). En fait, c'est plus le film qui m'a fait peur et m'a convaincu que les clowns (comme les enfants) étaient des abominations du Malin qu'il fallait éviter à tout compris au risque qu'ils se retrouvent avec mon poing manucuré dans la figure.
Alors je continue de chercher... Nom de Zeus, mais c'est bien sûr !
Quatrième de couverture (parce que Mimine ne souvient pas de toute l'histoire) : Lucy Lafaye est jalouse de sa sœur jumelle Caro qui fait des spectacles que tout le monde aime avec le pantin qu'elle a trouvé dans la benne à ordures : Clac-Clac. Lucy décide d'acheter un pantin. Son père n'est pas d'accord, mais il en voit un qui n'est pas cher, alors il cède. Elle l'appelle alors Monsieur Wood et à partir de ce moment des événements maléfiques et terrifiants vont se produire dans la maison des Lafaye.
Ah ! Les pantins. Ces cousins germains de ces affreux clowns et petits frères des poupées en porcelaine. Ces choses qu'il faudrait brûler en place publique sans le moindre remord.
Monsieur Wood a vécu sous mon lit pendant des mois, sans toute fois se montrer (vicieux avec ça) et m'a fait dormir roulée comme un maki dans ma couette pendant longtemps, de peur que ses petites mimines gantées m'attrapent le pied. Encore maintenant, si je me réveille en pleine nuit, je peux très facilement imaginer que Monsieur Wood me regarde du haut de ma bibliothèque en face de mon lit, me fixant en attendant que je ferme les yeux pour me dévorer.
Ah bah tiens, j'ai bien fait d'écrire cet article en pleine nuit. Nan vraiment, bravo Mimine, t'es une championne. Pardonnez-moi, mais je vous laisse, je vais aller uriner. Bonne journée.