La femme invisible___________________________De Tina NoiretAuto-édition - 70 pages - 2,99€ « Je est une autre »
Si le roman permet l’évasion par personnage interposé, il questionne aussi le réel plus vivement qu’un essai ou un discours.
Entre artifices et désirs profonds, Tina Noiret nous fait partager la vie d’une femme. Alexina, fille de son temps et influencée par les féminismes, va poser les questions existentielles fondamentales que se pose tout être et tout lecteur. Mère surmenée, son histoire est le grain de sable dans la mécanique si bien huilée des oppressions qui frappent celles qui veulent réaliser la quadrature du cercle – amour, travail, famille – et que la société exclut.
L’invisibilité est-elle la dernière promesse faite aux femmes libres ?
Je tiens à remercier Tina Noiret pour m'avoir permis de découvrir son roman "La femme invisible".La femme invisible n'est autre qu'Alexina, une femme étouffée par la société qui peine à s'en sortir, et d'ailleurs, s'en sort-elle vraiment?Ce livre décrit les souffrances d'une femme invisible, inexistante aux yeux du monde. Elle s'accroche à ses enfants, ses précieux enfants qui la maintiennent en vie. Alexina se livre dans un journal, ou elle décrit le mal qui est le sien, mal qui pourrait être celui de n'importe qui. Les pensées et écrits de cette femmes sont très forts, on ressent sa souffrance à travers des nombreuses réflexions.Tina Noiret maîtrise parfaitement l'art de faire passer ces émotions, sa plume est magnifique, par moment je l'ai trouvé poétique.La spirale dans laquelle Alexina est entraînée nous semble interminable, insurmontable, réaliste. Car si son histoire est fictive, elle ne l'est pas pour bon nombre de mères célibataire. Son invisibilité est un combat, elle tente de ne pas sombrer dans la folie, car malgré la présence de ses enfants qu'elle aime plus que tout au monde, Alexina est terriblement seule. Ce roman nous montre que la société ignore les personnes dans le besoin, livrées à elles-même, elles ne parviennent pas forcément à sortir la tête de l'eau malgré leurs appel à l'aide, ils sont ignorés. Invisibles.L'histoire de cette femme est bouleversante et ne peut laisser indifférent, et si j'ai trouvé ce roman très riche et complexe sans l'être vraiment, je pense que c'est avant tout une leçon, il nous livre un message, nous met en garde contre les côtés sombres de la société, nous donne envie d'aider ceux pour qui il y a encore un espoir, ceux qui veulent de cette aide, si seulement c'est possible.
Ce roman est donc un roman difficile, mélancolique mais les mots sont puissants et on ressent la douleur de cette femme avec une telle intensité qu'il paraît d'autant plus réaliste. La plume de l'auteure apporte un peu de gaieté, les phrases sont belles et le roman n'est pas terne, véritable force. De plus, il est relativement court et donc accessible à tout le monde.
Je pense que ce roman concerne tout le monde, c'est pourquoi je le recommande à tous.
Si le roman permet l’évasion par personnage interposé, il questionne aussi le réel plus vivement qu’un essai ou un discours.
Entre artifices et désirs profonds, Tina Noiret nous fait partager la vie d’une femme. Alexina, fille de son temps et influencée par les féminismes, va poser les questions existentielles fondamentales que se pose tout être et tout lecteur. Mère surmenée, son histoire est le grain de sable dans la mécanique si bien huilée des oppressions qui frappent celles qui veulent réaliser la quadrature du cercle – amour, travail, famille – et que la société exclut.
L’invisibilité est-elle la dernière promesse faite aux femmes libres ?
Je tiens à remercier Tina Noiret pour m'avoir permis de découvrir son roman "La femme invisible".La femme invisible n'est autre qu'Alexina, une femme étouffée par la société qui peine à s'en sortir, et d'ailleurs, s'en sort-elle vraiment?Ce livre décrit les souffrances d'une femme invisible, inexistante aux yeux du monde. Elle s'accroche à ses enfants, ses précieux enfants qui la maintiennent en vie. Alexina se livre dans un journal, ou elle décrit le mal qui est le sien, mal qui pourrait être celui de n'importe qui. Les pensées et écrits de cette femmes sont très forts, on ressent sa souffrance à travers des nombreuses réflexions.Tina Noiret maîtrise parfaitement l'art de faire passer ces émotions, sa plume est magnifique, par moment je l'ai trouvé poétique.La spirale dans laquelle Alexina est entraînée nous semble interminable, insurmontable, réaliste. Car si son histoire est fictive, elle ne l'est pas pour bon nombre de mères célibataire. Son invisibilité est un combat, elle tente de ne pas sombrer dans la folie, car malgré la présence de ses enfants qu'elle aime plus que tout au monde, Alexina est terriblement seule. Ce roman nous montre que la société ignore les personnes dans le besoin, livrées à elles-même, elles ne parviennent pas forcément à sortir la tête de l'eau malgré leurs appel à l'aide, ils sont ignorés. Invisibles.L'histoire de cette femme est bouleversante et ne peut laisser indifférent, et si j'ai trouvé ce roman très riche et complexe sans l'être vraiment, je pense que c'est avant tout une leçon, il nous livre un message, nous met en garde contre les côtés sombres de la société, nous donne envie d'aider ceux pour qui il y a encore un espoir, ceux qui veulent de cette aide, si seulement c'est possible.
Ce roman est donc un roman difficile, mélancolique mais les mots sont puissants et on ressent la douleur de cette femme avec une telle intensité qu'il paraît d'autant plus réaliste. La plume de l'auteure apporte un peu de gaieté, les phrases sont belles et le roman n'est pas terne, véritable force. De plus, il est relativement court et donc accessible à tout le monde.
Je pense que ce roman concerne tout le monde, c'est pourquoi je le recommande à tous.