Note : 4,5/5
Quatrième de couverture :
Cody a toujours été fière d’appartenir aux Ones. Son petit ami, James, et elle font partie du 1% de chanceux sélectionnés à la naissance par le gouvernement pour être modifiés génétiquement. Aujourd’hui, les Ones excellent en tout : ils sont beaux, talentueux, intelligents, sportifs… Mais pour certains, c’est une injustice. Et le mouvement Equality profite allégrement de la jalousie et de la peur montante au sein de la société, pour gagner des voix et imposer son parti. Le gouvernement américain montre alors sa face la plus sombre et les Ones deviennent illégaux. Alors que la frontière entre bien et mal se brouille, Cody rejoint un groupe de radicaux qui ont bien l’intention de préparer la révolte. Et James commence à se demander jusqu’où elle pourrait se battre…
Avis :
Hugo New Way s’engageait à nous faire découvrir une dystopie innovante et le pari a été tenu à 100% ! J’adore ce genre mais on retrouve de plus en plus d’éléments similaires entre les dystopies. Cette fois-ci on sort des sentiers battus et c’est sincèrement rafraichissant !
Il est très facile de se plonger dans « The Ones » puisqu’on y dénonce un sujet qui commence à faire débat dans notre monde. Les progrès scientifiques ne cessent d’évoluer. Aujourd’hui il est possible de modifier l’ADN d’un humain, les chercheurs considèrent cela comme une avancée majeure pendant que d’autres sont beaucoup plus mitigés. Les questions fusent ! Comment seront définies les limites de ces pratiques ? Jusqu’à où peut-on aller pour rester éthiquement correct ? Ce problème est d’actualité et il est donc très intéressant que l’auteur ait décidé de soulever cette problématique.
Pour revenir à l’histoire, nous rencontrons les Ones des êtres humains qui ont été génétiquement modifiés. Ils représentent 1% de la population. Le gouvernement a voulu former une élite en créant les Ones : des êtres parfaits. Des années sont passées et les discriminations ont commencé envers les simples humains. Ces derniers revendiquent l’égalité pour faire part de cette injustice de plus en plus inacceptable à leurs yeux. Un acharnement contre les Ones s’ensuivra. Tout basculera et leur vie s’en verra changée à tout jamais !
La plume criante de Daniel Sweren-Becker retranscrit à merveille les émotions d’injustice et de révolution. L’auteur aura tendance à jouer avec nous ce qui n’est pas pour me déplaire. En effet, il y a ces moments où on se sent perdu car le lecteur ne sait plus de quel côté il doit se ranger. Qui sont les gentils qui sont les méchants ? Qui a tort dans cette histoire ? Plus on avance dans la lecture et plus elle devient palpitante ! J’approchais des derniers chapitres et je me questionnais sérieusement sur le dénouement de cette histoire qui devenait de plus en plus imprévisible !
Personne n’est parfait dans ce roman. Encore une fois on ne sait pas toujours ce qu’on peut reprocher ou non. Je n’ai pas toujours compris les choix de l’héroïne qui, à certains moments, m’a énervée. D’ailleurs, sans cet aspect-là j’aurai placé ce roman dans mes coups de cœur. Cependant je me suis vite attachée au personnage de James que je trouve censé et attendrissant.
Quand j’ai fini la dernière page de « The Ones » je me suis dit « Non ce n’est pas la fin, ce n’est pas possible ! ». Frustration et béatitude étaient au rendez-vous. Heureusement Hugo New Way m’a vite rassurée en m’apprenant que ce n’était qu’un premier tome ! C’était une agréable surprise et de taille car cette collection m’a habituée aux one-shot. Je suis ravie de savoir qu’il y ait une suite et il me tarde de découvrir quel nouveau tournant prendra cette dystopie passionnante !