XIII Mystery (T10) – Calvin Wax

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « XIII Mystery, tome 10 – Calvin Wax »

Scénario de Fred Duval, dessin de Corentin rouge,

Public conseillé : Adultes / adolescents,

Style : Thriller / Polar,
Paru le 28 octobre chez Dargaud, 11.99 euros,
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L’Histoire

Quelque part en Virginie, dans son maison de chasse, Calvin Wax se fait tatouer le chiffre II, signe de son engagement définitif. Avec “les 20”, il s’est promis de tuer le président Sheridan, avant un deuxième mandat. Pour que la conjuration aboutisse, il lui faut recruter, le “I”, William Sheridan, le propre frère du président..
Deux jours plus tard, Wax débarque dans une des garçonnières de Willy. Ce dernier passe du bon temps avec Julia Brooks, une magnifique actrice. En tête à tête, Wax explique que la politique sociale de son frère est une véritable menace pour l’Amérique traditionaliste…

Ce que j’en pense

Vous connaissez tous le principe de la série “XIII Mystery” ? Pour rappel, chaque album est un Spin-Off qui exploite un personnage de la série-mère, en explorant son passé, ses motivations et son action dans la série-mère.
Pour varier les plaisirs, chaque épisode est confié aux bons soin d’un duo sénariste-dessinateur qui n’avait jamais collaboré ensemble auparavant. Pour “Calvin Wax”, c’est le prolifique Fred Duval (très connu chez Delcourt pour ses séries SF et Uchroniques) et Corentin Rouge (dessinateur réaliste) qui s’y collent.

Autant le dire tout de suite, ce XIII Mystery est un bon cru ! Avec sa maîtrise du scénario, Fred construit une histoire très dense autour du trio – Les deux frères Sheridan, le président et Willy, son frère et l’homme de l’ombre Calvin Wax. Ce dernier, personnage complexe et franc-tireur semble être l’homme qui tire toutes les ficelles.
Après sa présence auprès du futur président, Wax retourne sa veste, motivé par ses idéaux peu ragoûtants… Seul ombre au tableau, il faut “retourner” Willy, le frère de sa cible.
Pour y arriver, Fred invente une suite d’explications (en flash-back) et de manipulations psychologiques dignes d’un épisode de “24H”. Dense, subtil, je me suis régalé à suivre ce pur polar.

Au dessin, Corentin Rouge fait le job. Sans être particulièrement original, son trait classique est parfaitement dans le ton du récit. Les planches s’enchaînent avec une belle lisibilité et les personnages prennent rapidement leurs places.
Entre passé et présent, je n’ai ressenti aucun décrochage de lecture. Corentin remplit sa mission avec assurance et maîtrise.