Résumé

C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.
C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.
C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.
Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.
Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.

Ce que j'en pense...

"On ne m'avait jamais dit que ça mourait comme ça, les enfants de sept ans. Jamais."
Qui ne s'est jamais demandé comment un enfant de sept ans pouvait mourir? Qui ne s'est jamais demandé comment le personnel hospitalier réagissait face à ces départs prématurés? Jo', étudiant en médecine, nous raconte comme il est dur de comprendre et d'accepter ces déchirures, d'accepter de laisser partir ces petits bouts de vie innocents.
La ballade de l'enfant-gris est bien plus qu'une histoire, c'est l'histoire d'un homme. Il me semble pertinent de l'évoquer, puisque c'est ce qui fait la grande beauté de ce livre: cette histoire a réellement été vécue. Un bien grand nombre de lecteurs, ne trouveront pas l'utilité d'aller lire les remerciements de chaque livre, et pourtant, ce serait une bien grande perte de ne pas le faire, ici. Je regrette même, que cette mention ne soit pas faite au début, car elle change beaucoup de choses à la lecture. 
Baptiste Beaulieu, fait une nouvelle fois preuve d'humanité, et il est difficile de savoir si c'est le livre, ou l'homme, que je dois "critiquer". Peut-importe, puisque c'est un coup de cœur pour les deux. J'ai découvert une histoire pleine de poésie, d'amour, d'humanité, de haine, mais aussi de compréhension. Jo', est à la hauteur de son auteur, et nous fait voyager dans une quête profondément humaine. 
Ce livre, n'exprime pas seulement la douleur que les médecins peuvent ressentir en voyant des enfants mourir. Il montre également à quel point les parents sont important pour ces enfants, mais également qu'être parent n'est pas toujours facile. Cette histoire, rappelle que chacun d'entre nous, a vécu des choses bouleversantes, que d'autres ne vivront jamais. Et pour cette simple raison, il devrait être interdit de juger les autres.
Je vous mets au défi (en lisant les remerciements en premier), de ne pas apprécier cette très belle histoire, malgré tout le malheur qu'il contient. Ce livre, raconté avec la plus grande simplicité et la plus grande sincérité, ne nous permets pas d'en sortir indemne, sans une véritable leçon de vie.

Je termine, comme j'ai terminé ce livre: les larmes aux yeux, en pensant à tous les petits Augustin.