Résumé :
"Serre-moi fort." Cela pourrait être un appel au secours désespéré.
Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité.
Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la decouverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur.
Commence alors, entre le policier le meurtrier, un affrontement psychologique d'une rare violence...
Mon avis :
J'aurais pu finir ce livre dans la journée. Si tôt commencé, je me suis retrouvée aussi vite à 40 pages de la fin. C'est toujours comme ça avec Claire Favan. Ses romans se lisent comme du petit lait, on ne voit pas le temps passer.
Je savais avant même de commencer ma lecture que je finirais les tripes totalement retournées. Ça n'a pas loupé. Claire Favan m'a remué le cœur dans tous les sens.
Sans surprise, j'ai été totalement happée par cette histoire. Je me suis plongée dedans à corps perdu.
Les Hoffman forment une famille tout ce qu'il y a de plus normal. Les parents s'aiment. Le frère et la sœur ne se supportent pas.
Là où ça commence à dérailler, c'est que les parents montrent une nette préférence pour Lana, la sœur aînée. Belle, intelligente, populaire, adorable. Elle a tout pour plaire. Nick est transparent pour ses parents.
Alors évidemment, quand Lana disparaît sans laisser de traces, la situation empire pour Nick. On comprend facilement que les parents éplorés se laissent mourir de chagrin, mais ils abandonnent carrément leur fils bien vivant pour ne se consacrer qu'à Lana.
Et quand finalement ils réussissent à sortir la tête de l'eau, ils arrivent à pourrir encore plus la vie de Nick, qui se retrouve embarqué dans une vie qu'il n'a pas choisi. Ses parents ne l'écoutent pas, il a pourtant tellement de choses à leur dire.
Et puis 20 ans plus tard, il y a Adam. Père de famille, jeune veuf, il a du mal lui aussi à reprendre goût à la vie. Ses enfants sont les premiers à en faire les frais.
Pour ne pas sombrer, il se consacre à une nouvelle enquête. 24 cadavres de jeunes femmes sont retrouvés dans la nature. La traque commence.
Une chasse à l'homme cruelle et violente.
Quel gâchis ! Quel gros con l'autre, franchement. Voilà, il n'a pas écouté/cru son ami et on voit comment ça finit.
Mais c'est ça qui est bien avec les romans de Claire Favan. Dans la vraie vie, une histoire pareille se finirait sûrement comme ça, pas comme dans les films. Quitte à briser le coeur du lecteur (enfin le mien, mais je suis trop sensible ah ah).
Je suis tout bonnement dégoûtée par la fin, je voulais pas ça moi ! Mais finalement, qui a gagné ? Qui a perdu ? C'est bien ça le principal.
Serre-moi fort n'est pas un roman riche en détails trash et degueux comme les précédents thrillers de l'auteure. L'ambiance n'en est que plus malsaine.
La vie ne tient vraiment pas à grand chose.
"Serre-moi fort." Cela pourrait être un appel au secours désespéré.
Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité.
Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la decouverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur.
Commence alors, entre le policier le meurtrier, un affrontement psychologique d'une rare violence...
Mon avis :
J'aurais pu finir ce livre dans la journée. Si tôt commencé, je me suis retrouvée aussi vite à 40 pages de la fin. C'est toujours comme ça avec Claire Favan. Ses romans se lisent comme du petit lait, on ne voit pas le temps passer.
Je savais avant même de commencer ma lecture que je finirais les tripes totalement retournées. Ça n'a pas loupé. Claire Favan m'a remué le cœur dans tous les sens.
Sans surprise, j'ai été totalement happée par cette histoire. Je me suis plongée dedans à corps perdu.
Les Hoffman forment une famille tout ce qu'il y a de plus normal. Les parents s'aiment. Le frère et la sœur ne se supportent pas.
Là où ça commence à dérailler, c'est que les parents montrent une nette préférence pour Lana, la sœur aînée. Belle, intelligente, populaire, adorable. Elle a tout pour plaire. Nick est transparent pour ses parents.
Alors évidemment, quand Lana disparaît sans laisser de traces, la situation empire pour Nick. On comprend facilement que les parents éplorés se laissent mourir de chagrin, mais ils abandonnent carrément leur fils bien vivant pour ne se consacrer qu'à Lana.
Et quand finalement ils réussissent à sortir la tête de l'eau, ils arrivent à pourrir encore plus la vie de Nick, qui se retrouve embarqué dans une vie qu'il n'a pas choisi. Ses parents ne l'écoutent pas, il a pourtant tellement de choses à leur dire.
Et puis 20 ans plus tard, il y a Adam. Père de famille, jeune veuf, il a du mal lui aussi à reprendre goût à la vie. Ses enfants sont les premiers à en faire les frais.
Pour ne pas sombrer, il se consacre à une nouvelle enquête. 24 cadavres de jeunes femmes sont retrouvés dans la nature. La traque commence.
Une chasse à l'homme cruelle et violente.
Quel gâchis ! Quel gros con l'autre, franchement. Voilà, il n'a pas écouté/cru son ami et on voit comment ça finit.
Mais c'est ça qui est bien avec les romans de Claire Favan. Dans la vraie vie, une histoire pareille se finirait sûrement comme ça, pas comme dans les films. Quitte à briser le coeur du lecteur (enfin le mien, mais je suis trop sensible ah ah).
Je suis tout bonnement dégoûtée par la fin, je voulais pas ça moi ! Mais finalement, qui a gagné ? Qui a perdu ? C'est bien ça le principal.
Serre-moi fort n'est pas un roman riche en détails trash et degueux comme les précédents thrillers de l'auteure. L'ambiance n'en est que plus malsaine.
La vie ne tient vraiment pas à grand chose.