Auteur: Yves Grevet
Edition: Syros
Genre: thriller, jeunesse
Parution: 2015
Pages: 392
Description: 1897, au nord-est de l’Italie.
Frida, une adolescente de quinze ans, fuit sa région natale en diligence.
Ses parents, qu’on accuse de crimes odieux, ont été pendus deux jours plus tôt. La foule réclame à présent la tête de celle qu’on surnomme « la fille des démons ». Frida espère pouvoir trouver refuge à Bologne, dans la demeure du docteur Gruber, un célèbre médecin qui semble fasciné par son cas.
Alors… encore un livre du défi Babelio mais il s’agît là de ma première déception. Pourtant j’étais assez curieuse de découvrir le contenu de ce roman. Tout d’abord à cause du titre: « Celle qui sentait venir l’orage ». Si on y réfléchit cela annonce un contenu plutôt fantastique car cela peut faire référence à un pouvoir surnaturel. Ensuite la quatrième de couverture peut nous faire confirmer cette hypothèse en nous faisant comprendre qu’il s’agît peut-être de sorcellerie. En plus de cela, l’introduction de la médecine en 1897 me paraissait très intéressante. Malheureusement, ce livre ne comporte en rien des éléments fantastiques. Je dirais même plus, le titre n’est selon moi même pas représentatif du contenu. Certes, Frida est plus sensible que la normale à l’orage mais cette particularité n’entre en aucun cas dans l’intrigue du livre.
Faisons maintenant l’abstraction de ce que je considère comme la publicité mensongère de la première et quatrième de couverture du roman. On pourrait se dire que le contenu est très bon tout de même. Malheureusement je n’ai pas du tout accroché. En fait, plus j’avançais dans le livre plus je me disais que je n’arrivais pas à comprendre où voulait en venir l’auteur. Je crois que je n’ai pas réussi à comprendre quelle était la véritable finalité à laquelle voulait nous mener Yves Grevet. Était-ce la réhabilitation des parents de Frida et sa séquestration n’était alors qu’une péripétie? Ou bien la mort des parents de Frida n’était qu’un prétexte à cette séquestration pour faire venir les expérimentations au premier plan? Heureusement le dénouement du roman nous donne la réponse, mais je n’ai pas apprécié de ne pas pouvoir me fixer pendant ma lecture. D’ailleurs en parlant du dénouement, et en particulier l’épilogue, je l’ai trouvé trop rapide et assez peu développé.
Par rapport au personnage principal, Frida, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à elle, ni à aucun autre personnage d’ailleurs. Finalement je crois que j’ai juste survolé ce roman. C’est dommage mais je crois qu’il était bien trop éloigné de ce que je pensais lire au départ, pourtant la plume de l’auteur n’est en rien désagréable.
En bref, je suis contente de pouvoir enfin passer à ma prochaine lecture: La rose blanche!
Note: 3.5/10
Défi babelio