Chronique « Arthus Trivium « , tome 2 – Le troisième magicien
Scénario de Raule, dessin de Juan Luis Landa,
Public conseillé : Adultes / adolescents,
Style : Aventure fantastique et horrifique,
Paru le 7 octobre chez Dargaud, 56 pages couleurs, 13.99 euros,
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L’Histoire
Dans sa maison, Michel de Nostredame, dit Nostradamus est la proie d’une nouvelle vision. Il voit deux hautes tours, en flamme…
Soudain, le jeune roi de France Charles IX, ne répond plus. La maison est attaquée par une horde de démons puants et musclés aux dents aiguisés et aux yeux enflammés… Les créatures prennent en otage les enfants du maître qui doit capituler. Apparait alors Jules César Scaliger, une vieille connaissance que Nostradamus croyait mort depuis 8 ans déjà…
Acoquiné avec Zagan, le “Seigneur de toute chose”, il vient réclamer un artefact tout puissant, qui assurera la suprématie du monde infernal sur notre monde…
Ce que j’en pense
Voici l’épisode final du premier diptyque de la série. Remarquée dès sa sortie (15.000 exemplaires vendus) pour son ambiance fantastique et épique et la qualité de son dessin, la série décolle vers une résolution rapide.
Maintenant que les enjeux et personnages sont exposés, Raule (scénariste de la très belle série Jazz Maynard) s’en donne à coeur joie dans ce qu’il sait faire le mieux : les scènes de castagne, ou plus exactement dans notre cas, de cape et d’épée.
Pour autant, il n’oublie pas l’univers qu’il a pris le temps de poser. Conflit expliqué en flash-back, personnages historiques (Nostradamaus, Paracelse, Cornellius Agrippa et Jules César Scaliger), et grandes scènes de batailles fantastiques s’entremêlent dans ce superbe second tome.
L’ambiance surnaturelle, effleurée dans le premier tome, est ici, largement exploitée. Le trio des aides de Nostradamus (Arthus Trivium, Agelus et Angélique) se battent avec toutes les armes à disposition, contre une armées de “morts-vivants” redoutables, tout droit sortis d’un épisode de Walking Dead, ou de Buffy contre les vampires (à vous de choisir)…
Au dessin, Juan Luis Landa est au top ! Son dessin élégant et dynamique, qui fait la part belle à l’anatomie, est de toute beauté. Précision du trait, dynamisme de la composition, ambiances colorées prégnantes, Juan met en images parfaitement le récit épique et fantastique de son ami Raule. Certains amateurs y verront une certaine filiation avec le travail de Enrico Marini, mais c’est surtout les thèmes traités, plus que le style graphique qui m’y ont fait penser. A ce sujet, n’oubliez pas de lire l’interview que les auteurs nous ont consacrés pour la sortie du premier tome…
Pour résumer, vous voulez une bande dessinée distrayante et enlevée ? Pleine de mystères, de coups d’épée et de monstres infernaux ? Arthus Trivium est fait pour vous, mes amis !