Dans le cadre des « Matchs de la rentrée littéraire » de Priceminister, #MRL16, j’ai eu l’occassion de lire le roman de Kit de Waal, « Je m’appelle Léon« .
Pour cette occasion, cette chronique va avoir une petite touche de nouveauté : j’ai mêlé deux activités qui me plaisent, la lecture et les sims
AUTEUR: Kit de Waal
TITRE: JE M’APPELLE LEON
EDITION, ANNÉE: Kero, 2016
NOMBRE DE PAGES: 352 pages
« Leon, 9 ans, est un garçon courageux. Quand un jour sa mère n’arrive plus à se lever le matin, il s’occupe de son demi-frère Jake. Quand l’assistante sociale emmène les deux garçons chez Maureen au gros ventre et aux bras de boxeur, c’est lui qui sait de quoi le bébé a besoin. Mais quand on lui enlève son frère et qu’on lui dit que chez ses nouveaux parents il n’y a pas de place pour un grand garçon à la peau sombre, c’en est trop (…)«
Alors que Mininous et Chéri sont dans le jardin, j’ai décidé de profiter de cet instant de tranquillité pour lire ce roman. Bien installée, je laisse Léon me dévoiler son histoire… Petit garçon de 9 ans, Léon s’occupe de son petit frère Jack, un bébé d’à peine quelques mois, lorsque sa maman n’est « pas bien ». Malheureusement, la situation était trop lourde pour ses jeunes épaules et sa vie va connaître de nombreux chamboulements.
Durant un instant, j’ai levé mon regard du roman et j’ai regardé mon fils qui courait après son père, avec les mains pleines de terre. J’ai eu un pincement au cœur pour Léon. Puis mon regard se replonge dans son histoire.
Bien que la narration soit à la troisième personne, on comprend très bien le tumulte qui envahit ce jeune garçon: on voit son désarroi à être séparé des siens, son manque de confiance envers les services sociaux et les adultes, et enfin, ne plus savoir où est sa place. Je vous avoue avoir eu mal pour lui et encore plus lorsqu’il a bien compris qu’il n’a pas été adopté avec son frère à cause de la couleur de sa peau. Et le pire c’est qu’il doit accepter cette décision. J’en ai grincé des dents ! J’ai beau me dire que c’est une histoire qui se déroule, il y’ a plus de trente ans, et d’avoir du recul. Mais j’ai eu du mal en voyant dans quel contexte nous vivons actuellement et lorsque je pense à mon fils qui est lui aussi métis.
Ma lecture touche à sa fin. Je n’ai pas vu le temps passer et je n’entends plus de bruit dans le jardin. Je ferme le roman et caresse doucement le titre. Au fil de ses pages, je suis passée par plusieurs émotions, presque semblables à Léon. J’ai, d’ailleurs, trouvé très intéressant le parallèle entre la colère grandissante du jeune garçon et les émeutes qui éclatent dans les quartiers suite aux violences policières. Certes l’auteure reste à la surface de ces événements mais ils posent parfaitement le cadre de l’histoire.
D’un style fluide et agréable, l’auteure nous livre une histoire pleine d’émotion à travers le regard d’un enfant. J’avais commencé ma lecture avec un sourire teinté de tristesse mais elle s’est transformé aux derniers mots en bouffée d’espoir.
Conclusion:
« Je m’appelle Léon » a été une lecture que j’ai dévorée en une après-midi. J’ai vraiment apprécié les différents thèmes qui s’entremêlent avec finesse:
– la dépression, la relation parent/enfant, les services sociaux, le racisme et… La famille, accompagnée de cette question « Faut-il être forcément du même sang pour construire une famille unie ? »
La plume de l’auteure est vraiment agréable et je vous invite à vraiment à la découvrir.
Quant à moi, je vais aller faire un câlin à Mininous qui était partit chercher des graines pour le jardin, avec son père.
(Image de troyek + Images Sims de moi ^^ )