Titre : Emilie voit quelqu’un

Auteurs : Anne Rouquette et Théa Rojzman

Date de parution : Août 2015

Edition : Fluide glacial

Résumé : 

Émilie a 30 ans – le meilleur âge – mais aussi un copain accro à la télé, des parents gentils (synonyme d’intrusifs) et une soeur parfaite (synonyme d’insupportable). Bref, le quotidien est un peu pesant pour cette instit au look de Mary Poppins ! Décidée à se prendre en main, elle commence une thérapie plutôt déroutante avec une psy aussi aimable qu’un caillou et aux méthodes étonnantes pour cette novice en dogmes freudiens. Et pourtant, avec délicatesse et humour, de lapsus en actes manqués, Emilie retrouve le sourire.

Mon avis : 

Emilie, la trentaine a tout pour être heureuse : un mec, un boulot, un appart… Seulement voilà, les apparences sont trompeuses et notre héroïne broie du noir.

Le binôme, Anne Rouquette et Théa Rojzman, nous livre le portrait d’une femme névrosée qui, suite au conseil d’un collègue, se décide à aller consulter.

Elle se retrouve alors face à une psy plutôt déconcertante mais qui va finalement délivrer Emilie de son mal-être.

Une BD qui traite de la dépression de manière intelligente et décalée. Entre une sœur parfaite, un collègue hypocondriaque et un petit ami qui passe tout son temps devant la télé, Emilie refait surface petit à petit.

Au fil du récit s’intercale une initiation didactique sur la psychanalyse qui s’intègre parfaitement dans l’histoire.

La fin de la BD laisse présager une suite sur les aventures d’Emilie, sortie que je vais surveiller.

Une thérapie drôle, ludique et libératrice à mettre entre les mains de tous les amateurs.

Ma note : 7/10