Hello tout le monde !🙂
Promis juré, j’arrête bientôt avec les chroniques de jeux vidéos, mais la période d’Halloween m’a vraiment inspiré et j’ai fini hier un survival horror qui me donnait extrêmement envie ! Et ce n’est pas étonnant étant donné qu’il s’agit d’Amnesia 2, suite du premier du même nom que j’avais adoré (dont j’avais déjà fais un article sur le studio ici). Petit rappel, Amnesia : The Dark Descent est un survival horror du studio Frictional Games qui est réputé comme étant un des jeux vidéos les plus effrayants (et je le confirme!). Quelques années après (en 2013) sort donc Amnesia : A Machine For Pigs qui n’est plus dirigé par Frictional Games (trop occupé à travailler sur le chef d’oeuvre Soma) mais par The chinese room.
L’histoire de A Machine For Pigs prend place en 1899 à Londres. Le joueur incarne Mandus, un très riche industriel (spécialisé dans l’abattage de porcs) qui se réveille dans son manoir amnésique suite à une très forte fièvre qui l’avait plongé dans le coma. Il entend ses enfants au loin l’appeler, lui priant de venir les sauver. Le joueur va se retrouver à arpenter ce manoir gigantesque à la recherche des enfants jusqu’à découvrir sous la maison un immense abattoir qui abrite au fin fond de la terre une machine infernale qui fait trembler le sol. On va découvre au fur et à mesure le terrible passé de Mandus ainsi que les horribles actes et expériences qu’il a commis.
Le premier niveau dans le manoir est sublime. Quelle demeure !Très vite le joueur va être confronté à un tout nouveau genre de monstres : des créatures mi-hommes/mi-cochons dont les cris donnent la chair de poule ! On va découvrir en même temps que Mandus ce qui se passe et pourquoi des cochons agressifs trainent dans les lieux.
La durée de vie du jeu est courte (5h maxi), il y a peu d’énigmes, moins d’interactions avec l’environnement… Si aux premiers abords « A machine for pigs » semble très décevant face à son prédécesseur The dark descent, il n’en est pas moins un excellent jeu ! Dans une ambiance un peu steampunk mais surtout très très sombre, le joueur va vivre une expérience macabre et intriguante tout au long de la partie.
Effectivement, cet Amnesia là met plus l’accent sur son scénario travaillé et la mise en scène très soignée que sur la peur pure et dure. Et oui ! Vous pouvez dire adieu aux parties de cache-cache dans le noir avec l’affreuse créature qui vous suis. La trame du jeu est très linéaire, impossible de se perdre, le chemin est tout tracé de même que les actions à réaliser. Les monstres ne sont pas à éviter et leurs apparitions sont complètement scriptées : du coup pas la peine de se cacher d’eux vu qu’il suffit la plupart du temps de les contourner ou de courir jusqu’à la prochaine porte ou sortie.
Le joueur arpente les rues sombres d’un Londres industrielLe jeu est donc simplifié et il n y a pas de réelle difficulté. Néanmoins l’ambiance est toujours aussi malsaine que dans The dark descent (et donc le jeu fait quand même très très peur). Le gros point fort réside donc dans l’histoire qui est très mystérieuse, glauque et surtout passionnante à suivre.
Certains passages du jeu parfaitement mis en scène sont très marquants et certaines scènes sont absolument grandioses (comment ne pas avoir des frissons dans l’église lorsque l’on s’approche de l’autel macabre avec en fond sonore de l’orgue, ou encore lorsque l’on découvre pour la première fois cette machine démesurément grande au fin fond des entrailles de la terre, ou encore lorsque l’on déambule dans un Londres ravagé par les cochons) le tout accompagné d’une magnifique BO mélancolique qui arrive à rendre ce jeu à l’histoire atroce très émouvant.
On en arrive même à éprouver de la pitié pour ces monstres hommes/cochons lorsque l’on en apprend un peu plus sur eux ! Et c’est sans compter sur une fin poétique et émouvante qui conclue parfaitement l’histoire.
Ce jeu est donc pour moi une très bonne suite à The Dark Descent et mériterait d’être un peu plus mis en avant ! Un beau coup de cœur !
Et pour vous donner un aperçu de la sublime BO de ce jeu :