Éditions J'ai Lu - 1971
De près ou de loin, tout le monde connaît l'histoire de L'Exorciste, film d'horreur qui commence à dater (1973 tout de même !) mais peu de gens savent que l'histoire est à l'origine tirée du livre du même nom écrit par un certain William Peter Blatty. J'ai déjà lu ce livre il y a plusieurs années, et en bonne pré-ado que j'étais, j'ai fait la grande et je l'ai lu dans une vieille maison grinçante, louée pour les vacances, un matin où mes parents étaient sortis faire des courses (bref, j'étais toute seule), j'avais tellement flippé que l'idée de sortir de ma chambre pour faire pipi était insupportable. Et, en même temps, j'étais persuadée que le lit n'allait pas tarder à se mettre à bouger si je restais là. Le dilemme quoi. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a décidée à le relire tant d'années après, mais avec Mimine aka Le Charmant Petit Monstre, on s'est dit "En voiture, Simone !" et c'était parti pour une lecture commune d'Halloween avant que la tête de Regan se soit remise dans le bon sens.
Le résumé vomissant de Titine
Quand Regan, la fille de l'actrice Chris McNeil commence à montrer d'étranges changements de comportements, tout le monde commence à s'inquiéter, puis à carrément paniquer. Cela dit, on peut considérer que c'est une réaction plutôt normale devant une enfant qui déplace des meubles de dix fois son poids, développe un langage franchement inapproprié (à n'importe quel âge d'ailleurs) et descend les escaliers "spider-man style". Après que tous les psychiatres et neurologues se soient cassé les dents sur son cas, maman McNeil n'a plus qu'une seule corde à son arc : contacter des prêtres et prier pour un changement.
*
L'avis pas si effrayé que ça de Titine
Alors attention, tout n'est pas à jeter et on finit par passer un assez bon moment. Il y a toute une partie au début du roman qui nous apprend pourquoi l'Église a reculé sur les questions d'exorcisme et de possession démoniaque en reconnaissant les avancées en psychiatrie. C'est d'ailleurs un élément qui revient souvent dans la fiction d'horreur : l'Église n'intervient qu'après que toutes les enquêtes scientifiques possibles et inimaginables n'aient abouti absolument nulle part. C'est qu'ils ne veulent pas passer pour des imbéciles et c'est tout à leur honneur ! L'auteur n'hésite d'ailleurs pas à insérer des extraits d'essai pour asseoir le réalisme de son histoire. L'un des personnages principaux, le père Damien Karras, marque bien ce pont entre science et religion. Dommage pour lui, il n'est pas très intéressant et, franchement, son histoire personnelle (il a dû mettre sa mère en fin de vie en institut et se le reproche) m'est totalement passée par-dessus la tête.
Hélas, c'est un peu le cas pour tous les personnages, j'ai eu envie de gifler la mère de Regan, Chris. Son moral n'est pas au plus haut et on comprend bien pourquoi mais elle a une façon de chouiner qui est particulièrement agaçante. Sa fille, Regan, le pivot central de l'histoire, (c'est elle qui tourne la carte pour ceux qui n'ont pas suivi) est totalement effacée et on oublie bien vite qu'il y a une petite fille bien vivante là-dessous. Heureusement, si les personnages manquent d'âme et de profondeur, les fameuses scènes de possession sont plutôt bien décrites et j'ai retrouvé quasiment à la virgule près, des morceaux du film. Mais ça ne fait pas vraiment peur, c'est plutôt dégoûtant et bien grossier.
La Chronique de Mimine
De près ou de loin, tout le monde connaît l'histoire de L'Exorciste, film d'horreur qui commence à dater (1973 tout de même !) mais peu de gens savent que l'histoire est à l'origine tirée du livre du même nom écrit par un certain William Peter Blatty. J'ai déjà lu ce livre il y a plusieurs années, et en bonne pré-ado que j'étais, j'ai fait la grande et je l'ai lu dans une vieille maison grinçante, louée pour les vacances, un matin où mes parents étaient sortis faire des courses (bref, j'étais toute seule), j'avais tellement flippé que l'idée de sortir de ma chambre pour faire pipi était insupportable. Et, en même temps, j'étais persuadée que le lit n'allait pas tarder à se mettre à bouger si je restais là. Le dilemme quoi. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a décidée à le relire tant d'années après, mais avec Mimine aka Le Charmant Petit Monstre, on s'est dit "En voiture, Simone !" et c'était parti pour une lecture commune d'Halloween avant que la tête de Regan se soit remise dans le bon sens.
Coucou !!
Le résumé vomissant de Titine
Quand Regan, la fille de l'actrice Chris McNeil commence à montrer d'étranges changements de comportements, tout le monde commence à s'inquiéter, puis à carrément paniquer. Cela dit, on peut considérer que c'est une réaction plutôt normale devant une enfant qui déplace des meubles de dix fois son poids, développe un langage franchement inapproprié (à n'importe quel âge d'ailleurs) et descend les escaliers "spider-man style". Après que tous les psychiatres et neurologues se soient cassé les dents sur son cas, maman McNeil n'a plus qu'une seule corde à son arc : contacter des prêtres et prier pour un changement.
*
L'avis pas si effrayé que ça de Titine
Et pourtant, t'as pas l'air, ma cocotte. Un peu pâlotte peut-être.
Oui mais en fait, non. Je ne sais pas si j'ai vieilli, si j'ai lu pire depuis ou si je suis une sans-cœur qui n'arrive pas à compatir mais franchement, on est loin de l'extase terrifiante avec ce bouquin. Si vous voulez vous épargner la peine de le lire mais que l'histoire vous intéresse tout de même, tournez-vous plutôt vers le film, qui est, pour le coup, une excellente adaptation du roman et arrive très bien à vous plonger dans l'ambiance froide et malsaine de l'histoire.Alors attention, tout n'est pas à jeter et on finit par passer un assez bon moment. Il y a toute une partie au début du roman qui nous apprend pourquoi l'Église a reculé sur les questions d'exorcisme et de possession démoniaque en reconnaissant les avancées en psychiatrie. C'est d'ailleurs un élément qui revient souvent dans la fiction d'horreur : l'Église n'intervient qu'après que toutes les enquêtes scientifiques possibles et inimaginables n'aient abouti absolument nulle part. C'est qu'ils ne veulent pas passer pour des imbéciles et c'est tout à leur honneur ! L'auteur n'hésite d'ailleurs pas à insérer des extraits d'essai pour asseoir le réalisme de son histoire. L'un des personnages principaux, le père Damien Karras, marque bien ce pont entre science et religion. Dommage pour lui, il n'est pas très intéressant et, franchement, son histoire personnelle (il a dû mettre sa mère en fin de vie en institut et se le reproche) m'est totalement passée par-dessus la tête.
Hélas, c'est un peu le cas pour tous les personnages, j'ai eu envie de gifler la mère de Regan, Chris. Son moral n'est pas au plus haut et on comprend bien pourquoi mais elle a une façon de chouiner qui est particulièrement agaçante. Sa fille, Regan, le pivot central de l'histoire, (c'est elle qui tourne la carte pour ceux qui n'ont pas suivi) est totalement effacée et on oublie bien vite qu'il y a une petite fille bien vivante là-dessous. Heureusement, si les personnages manquent d'âme et de profondeur, les fameuses scènes de possession sont plutôt bien décrites et j'ai retrouvé quasiment à la virgule près, des morceaux du film. Mais ça ne fait pas vraiment peur, c'est plutôt dégoûtant et bien grossier.
Beurk
2,5/5
Je sais, le Broco
ne correspond pas à
la note mais j'avais
envie de le placer là.
La Chronique de Mimine